Avec ou sans diplôme, la profession de photographe reste accessible à tout un chacun. Toutefois, à moins de bénéficier d’opportunités et de faire preuve d’une exceptionnelle motivation, avoir suivi un cursus de formation constitue toujours un plus…
Si, grâce à de nouvelles technologies numériques, prendre des photos semble plus facile aujourd’hui que par le passé, il n’en reste pas moins que pour en faire son métier, un savoir-faire spécifique s’avère nécessaire. Coup de projecteur sur un métier d’avenir passionnant…
Les formations certifiantes
> Le CAP photo permet, sans être détenteur du baccalauréat, de bénéficier d’une certification garante d’une formation généraliste. Il ouvre de nombreuses portes car il est unanimement reconnu.
>
Le BTS photographie, plus spécialisé, nécessite deux années d’études après le bac. Ce diplôme valide une excellente maîtrise de toute la chaîne graphique (numérisation, retouche d’images, scanner, PAO).
> Les écoles supérieures publiques proposent des formations avec bac + 5. C’est le cas de l’École nationale supérieure Louis Lumière de Lyon, de celle d’Arles ou encore de l’École nationale supérieure des arts décoratif à Paris.
> L’École des Beaux-arts possède aussi une spécialisation photo.
De multiples débouchés
Dans une société où l’image occupe une grande place, le métier de photographe offre de multiples débouchés. Ainsi, les ventes des travaux photographiques se font lors d’expositions mais aussi via des banques d’images sur Internet. Ces professionnels sont aussi sollicités lors de mariages, de campagnes de publicité. On les classe généralement en trois catégories distinctes, même s’il existe souvent des ponts de l’une à l’autre :
>
Le photographe d’art : son travail consiste, à la manière d’un peintre, à créer des œuvres originales à partir des sujets qu’il photographie. Beaucoup rêvent d’en vivre mais peu sont élus. Tout le monde ne peut pas être Philip Plisson ou Yann Arthus-Bertrand. Mais le web ouvre des horizons et la photographie d’art est la bienvenue dans la conception d’un site par exemple.
> Le photographe prestataire : il est souvent employé par les entreprises ou même les services publics. Sa mission demande à effectuer des reportages sur des sujets imposés, tout en gardant une grande part de créativité. Appelé aussi photographe indépendant, il signe généralement un contrat pour mettre en œuvre ses travaux.
> Le photographe de presse : travaillant avec les médias, il dispose, comme les journalistes, d’une carte de presse. L’axe le plus lucratif revient à prendre des photos « people ».
Le statut d’auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur est intéressant pour un photographe débutant désirant s’installer à son compte. Les démarches sont simplifiées et peuvent se faire directement via Internet. Les déclarations de revenus s’effectuent mensuellement ou trimestriellement. Les cotisations sont calculées à partir du chiffre d’affaires.
Gérard Janot