Le décodage biologique s’inscrit dans une conception du symptôme qui n’est pas sans rappeler les propos du médecin Claude Bernard qui affirmait déjà au siècle dernier : « Le microbe n’est rien, le terrain c’est tout »…
Appliquée aux allergies, cette phrase prend tout son sens. En effet, l’allergène étant présent pour tous les individus, il n’y a pourtant que certaines personnes qui vont développer cette forme de somatisation. C’est bien que l’organisme de ces sujets, affirment les spécialistes du décodage biologique, est plus permissif. Des liens entre psychisme et biologie semblent jouer ici un rôle prédominant…
Cerveau et codes biologiques
Selon cette discipline, notre cerveau possède une capacité à enregistrer, de façon inconsciente, des informations en provenance des sens et des émotions. Lors d’un traumatisme nommé bio-choc, celui-ci va coder de façon biologique le « ressenti » du sujet. Ainsi, si elle n’a pas été suffisamment exprimée, l’émotion va se transformer en symptôme. Le postulat du décodage biologique est que le corps, par l’intermédiaire du système immunitaire, permet aux agents extérieurs (allergènes) d’être actifs ou pas. D’où l’importance du sens que le décodage biologique accorde à la pathologie et que la psycho-bio-thérapie s’attache à décoder.
Des témoignages probants
J’ai été allergique aux poils de chat pendant des années, confie Monique.
Ayant essayé la désensibilisation microscopique sans réel résultat, j’ai décidé de consulter un psycho-bio-thérapeute. En une seule séance, j’ai pu identifier le souvenir déclencheur (un stress de séparation) et libérer l’émotion qui allait avec. Résultat : plus aucun éternuement si un « minet » est dans les parages. On trouve beaucoup de témoignages de résolution d’allergie comme celui-ci grâce au décodage biologique…
Stress et allergies
L’explication qu’apporte le décodage biologique à propos des allergies renvoie donc à une situation de stress
engrammée dans l’inconscient, à laquelle est associé l’allergène présent à ce moment-là. Lorsque dans un second temps, souvent des mois ou des années plus tard, un des éléments enregistrés ramène à l’origine du trauma, le système allergique est déclenché. Il s’agit de la seule réponse que l’organisme ait trouvé pour manifester que quelque chose n’a pas été intégré et dépassé. Certains praticiens expérimentés vont jusqu’à en déduire la nature du stress selon l’allergène concerné. Le processus consiste donc à retrouver ce moment précis afin que le cerveau puisse dissocier le conflit psychique de la somatisation. Certains spécialistes de cette pratique utilisent, pour ce faire, des techniques appartenant à la
kinésiologie ou encore à l’
hypnose ériksonnienne. À noter également l’importance que le décodage biologique accorde à la psychogénéalogie, cette pratique d’origine psychanalytique, qui consiste à identifier un symptôme inscrit dans l’inconscient transgénérationnel. Les psycho-bio-thérapeutes Christian Flèche et Philippe Levy expliquent à ce propos dans leur ouvrage « Les protocoles de retour à la santé », publié aux Éditions du Souffle d’Or, que
les conflits génétiques sont des mémoires de bio-chocs transgénérationnels que l’on porte en soi. Ils nous appartiennent par fidélité à notre clan familial… Décodage biologique et
psycho-bio-thérapie ne dispensent évidemment pas des médications traditionnelles. Ces méthodes apportent simplement un éclairage différent, intéressant et complémentaire.
Patricia Riggio
Le rire-thérapie pour guérir
Le rire est thérapeutique par essence. Par sa manière de libérer l’émotion, il exerce sur le corps et l’esprit un effet bénéfique. La respiration s’amplifie sous le coup de cette manifestation joyeuse et un mental ainsi positivé peut aborder beaucoup d’obstacles. Pas étonnant que la clown-thérapie entre de plus en plus dans les hôpitaux, avec des résultats non négligeables dans les services d’enfants malades. Mais son efficacité dépasse le cadre de l’hôpital et s’adresse à tous. D’où les nombreuses formations proposées notamment dans le cadre de la Gestalt-thérapie (thérapie de la forme).