L’alcoolisme, considéré à juste titre comme un véritable fléau sociétal, détient en France la funeste troisième place en terme de mortalité avec ses 40 000 décès annuels. Bien qu’il ne soit pas toujours facile de se séparer d’une telle addiction, de nombreux anciens malades témoignent cependant que le jeu en vaut la chandelle. Si culpabiliser à outrance un comportement dont les ressorts se situent, pour une très grande partie, dans l’inconscient, ne constitue en aucun cas une avancée vers un mieux-être, à l’inverse, la résolution consciente d’en finir avec l’alcool ouvre déjà la porte à la liberté…
> J’évalue ma consommation
Chaque verre d’alcool en moins constitue une victoire. Aussi est-il important que vous calculiez précisément votre consommation journalière de manière à la réaliser et à vous déconditionner petit-à-petit.
> J’ose en parler
Vous avez enfin admis que la limite est dépassée. Vous êtes désormais capable, sans honte, de parler de votre addiction à quelqu’un, d’oser dire à un proche, à un médecin, que vous souffrez d’alcoolisme. Bravo ! Vous venez de gagner la première bataille !
> Je surfe sans modération
Des consultations anonymes sont mises à disposition dans des services médicaux spécialisés, proposant tout un réseau d’aide. La toile Internet offre un large panel de possibilités. Investissez-les soigneusement.
> Je décide par moi-même
Renseignez-vous sur les différentes méthodes de cure de désintoxication. Mais sachez qu’elle ne sera efficace que si vous l’avez vraiment décidée et planifiée vous-même. Vous seul devez être l’acteur de votre décision. Différentes associations organisent des groupes de paroles. Recueillez, y compris sur Internet, des témoignages qui pourraient vous parler.
> Je trouve l’aide appropriée
L’acte compulsif de boire de l’alcool, tout comme celui de fumer, se substitue à un sentiment de manque et manifeste une angoisse existentielle. Une prise en charge de type psychothérapeutique ou psychanalytique aide à objectiver les raisons conscientes et inconscientes. N’hésitez donc pas à consulter un ou plusieurs spécialistes, jusqu’à trouver celui qui vous convient. Ces méthodes engendrent d’excellents résultats.
En résumé
Sachez que le déclic de la bonne résolution reste toujours d’actualité même en cas de rechute. Alors, surtout, quoi qu’il arrive, n’abandonnez pas !
