L’angéologie pour se protéger


	©iStock

Lors d’une interview accordée à la revue « Psychanalyse Magazine », la célèbre chanteuse Sylvie Vartan confiait qu’elle faisait fermement confiance à son ange gardien depuis que la seule chose qu’elle ait retrouvée intacte lors de l’incendie de sa maison, en 1998, était l’image d’un ange protégeant deux enfants… « Cette histoire pourrait être inventée, on dirait une scène de film ! », témoignait-elle. Et pourtant…

Nombreuses sont les personnes qui ont eu, un jour ou l’autre, ce genre de signe montrant qu’une bonne étoile semble constamment veiller sur elles.

La tradition kabbalistique

La kabbale compte pas moins de 72 anges répartis selon une hiérarchie assez précise. Parmi eux, les anges gardiens ont pour rôle, souvent manifesté par l’intuition, de nous interpeller lors de situations concrètes au quotidien. Pour les déterminer, l’aide d’un spécialiste en angéologie est préconisée. Toutefois, des publications et autres sites Internet font aujourd’hui une large place à la transmission de cette connaissance. Pour l’angéologie, à l’instar de l’astrologie, nous sommes accompagnés à la naissance par une énergie protectrice. Selon la date et l’heure de sa venue au monde, chaque être est donc relié à son ange gardien. Il en existe, traditionnellement, 6 par signe astrologique. Bien sûr, pas question d’entrer dans un monde de superstitions. Chacun, avec sa sensibilité propre et ses recherches ici ou là, peut se relier à cette énergie positive et se mettre sous la protection d’Hezalel, de Mebahel, d’Hariel ou de l’un des 69 autres séraphins ou chérubins que compose cette armée bienfaisante…

Le Reiki

Pour cette discipline, les anges ne se limitent pas aux noms donnés par une seule tradition. Ces « êtres de lumière » sont évoqués aussi dans d’autres traditions : le bouddhisme ésotérique, le tao… Ainsi, d’innombrables bodhisattva peuvent être mis en concordance avec les anges gardiens. Dans leur ouvrage « Le Grand Livre des symboles Reiki », publié aux Éditions Médicis, Mark Hosak et Walter Lübeck expliquent que lorsqu’on rencontre un ange, on a tendance à interpréter son vécu en fonction de critères issus de son propre fond culturel. C’est ce qui explique la variété des dénominations, des descriptions, des enseignements ou fonctions, bien qu’il s’agisse toujours de la même catégorie d’êtres de lumière…

Unicité et intimité

C’est en développant cette qualité qu’est l’intuition, faculté dont chacun peut bénéficier, qu’il est possible de reconnaître son ange gardien. Certains l’appellent tout simplement Dieu ou bien Énergie d’Amour ou encore Guide intérieur. Il peut prendre tout nom qu’il nous plaira à condition d’être persuadé qu’il se manifeste à l’intérieur, comme à l’extérieur, mais qu’il est surtout relié à notre moi le plus subtil, unique celui-ci ! L’ange gardien relève ainsi de l’intimité et de l’absolue unicité de l’Être…

Isabelle Mondeyron

Réagir à cet article >>>