L’accident vasculaire cérébral, ou AVC, constitue une urgence médicale. Il est la 3ème cause de mortalité en France, après les cancers et les maladies cardio-vasculaires, se manifestant par une perte soudaine de la fonction cérébrale.
Provoqué par l’interruption de la circulation sanguine à l’intérieur du cerveau, les conséquences d’un AVC varient d’un individu à un autre en fonction de la région encéphalique endommagée. Les sujets souffrant d’hypertension, d’hypercholestérolémie, ainsi que ceux soumis à un trop grand stress et/ou addictifs au tabac, semblent les plus exposés à ce type d’accident. Après 55 ans, les risques doublent par tranche de 10 ans.
La prévention
Tout comme un accident de la route, un AVC ne relève pas de la fatalité aveugle. Des règles concernant le mode de vie sont particulièrement efficaces, aussi bien en terme de prévention que de rechute. Elles consistent à réduire l’hypertension artérielle et le cholestérol.
L’alimentation
Point n’est besoin de suivre un régime strict pour parer aux risques d’un AVC. Toutefois, les médecins préconisent d’éviter le plus possible la charcuterie et les viandes rouges. Il est préférable de consommer des viandes blanches ou du poisson. Il est bon également de privilégier l’huile d’olive et de restreindre les plats mijotés en sauce. La cuisson des légumes à la vapeur est fortement recommandée. Éviter le grignotage entre les repas constitue un atout de plus.
La question du surpoids
Un apport trop important de graisses et de sucres oblige le système cardio-vasculaire à fournir un effort supplémentaire qui peut abîmer le tissu artériel. Aussi est-il sage de calculer son IMC (Indice de Masse Corporelle). S’il est supérieur à 25, les facteurs de risques augmentent. Le test est réalisable sur des sites Internet en entrant la taille et le poids.
La consommation de tabac
Il est reconnu que l’inhalation de la fumée de cigarettes contribue à obstruer les artères et à augmenter la pression sanguine. Il faut savoir que seulement 20 minutes après la fin d’une cigarette, les pulsations cardiaques redeviennent normales. Un constat suffisamment parlant pour mettre toutes les chances de son côté et décider de stopper cette addiction.
L’activité physique
À condition qu’elle soit adaptée à ses possibilités, l’activité physique est un excellent moyen de prévenir un risque d’AVC. En premier lieu, elle contribue à éliminer les toxines du corps, permettant une circulation sanguine plus harmonieuse. D’autre part, elle réduit le stress, facteur important de déclenchement de l’accident. Les pratiques de gymnastique douce sont particulièrement adéquates, ainsi que le yoga qui conjugue souplesse du corps et relaxation. Cette méthode orientale s’avère efficace pour réduire l’hypertension artérielle.
La gestion du stress
Une étude du Copenhagen City Heart Study, ayant rassemblé 12 600 sujets, a montré que les personnes présentant un stress élevé doublaient leurs risques d’AVC par rapport à d’autres, moins inquiètes. Il est donc important de prendre en compte cette réalité, soit en consultant un spécialiste de gestion du stress, soit en veillant soi-même à respecter un rythme de vie harmonieux.
Virginie Coya
