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La santé et la forme
dans Signes & sens
Le Goji de l’Himalaya,
un anti-âge confirmé
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Les médecines traditionnelles chinoises et tibétaines font une large place à ce petit fruit d’un rouge éclatant qu’elles considèrent comme le plus riche en antioxydants au monde. Légende ou réalité ? On raconte que Li-Chi-Yueng, chercheur herboriste connu, né en 1677 dans la province de Chy Jiang Hsie, aurait vécu jusqu’à 253 ans après avoir commencé à consommer du goji à partir de l’âge de 50 ans…
Le continent européen connaît, depuis quelques années, une véritable déferlante de cette petite baie au goût sucré. Au point que certains, convaincus par ses bienfaits, n’hésitent pas à la cultiver chez eux.
Des propriétés exceptionnelles
Nous devons le nom latin du goji (lycium barbarum) à une expédition de l’ethnologue anglais Hurst à la fin du XIXème siècle. Il s’agit d’un arbuste mesurant de 1 à 3 mètres de hauteur. Ses feuilles sont caduques, ses fleurs violettes en forme de corolle et ses fruits sont des baies rouges (gojiberries). Hurst constate que la médecine ayuvédique utilise les baies et les racines du goji depuis des millénaires et que cette tradition leur attribue des propriétés quasi miraculeuses. Des travaux récents tendent d’ailleurs à en confirmer la réalité.
Les centenaires de l’Himalaya
Selon des sources sérieuses, les habitants de l’Himalaya comptent proportionnellement plus de centenaires que les populations occidentales. Or, les propriétés antioxydantes du goji, que l’on trouve à profusion dans cette région du globe, ont un rôle dans cette étonnante longévité. Outre sa concentration en vitamines A, C et E, le goji prévient les effets dévastateurs des radicaux libres. Des études ont même montré qu’on ne rencontre chez les consommateurs de goji qu’une infime minorité de personnes accusant un mauvais cholestérol et très peu de diabétiques. Sans compter les dégâts provoqués par l’hypertension dont on ne signale aucune trace dans ces contrées.
Les secrets du goji
Pas moins d’une vingtaine d’acides aminés et autant de minéraux et oligoéléments se concentrent dans ce trésor de la nature. Pour exemple, on sait que la vitamine A est un antivieillissement efficace dans la mesure où elle est un antioxydant essentiel. Or, une baie de goji renferme plus de bêta carotène que plusieurs carottes ! D’autre part, cet élément irait en faveur de la prévention du cancer, notamment celui qui atteint le foie. Les autres vitamines, présentes en forte concentration dans le goji, contribuent à stimuler efficacement le système immunitaire et à lutter ainsi contre le vieillissement des cellules de l’organisme.
Le goji en occident
Si le goji pousse principalement dans les régions froides, il est toutefois possible de cultiver cet arbuste exotique à partir de graines sèches et selon une méthodologie spécifique. L’agriculture bio commence d’ailleurs à l’intégrer avec un certain succès. Mais on peut se procurer ce merveilleux fruit dans les magasins bio ou autres boutiques asiatiques. Sachez aussi que certains sites le proposent sous forme de jus ou déshydraté en sachets. Consommé dans le cadre d’une alimentation équilibrée, le goji participe à un état de santé optimal pendant de très longues années.
Joël Avron
Rester jeune grâce au Ginseng rouge
Lorsque la racine du Ginseng blanc est traitée à la vapeur avant d’être séchée, elle prend le nom de Ginseng rouge, Ginseng rouge coréen ou encore Racine de longue vie. L’avantage de ce traitement est que la racine devient inaltérable. De plus, ne passent à l’étuve que les plus belles et les plus anciennes racines, ce qui garantit une qualité exceptionnelle. Il est établi aussi que cette fumaison traditionnelle renforce et amplifie les effets antivieillissement du Ginseng. Cette racine possède effectivement la propriété de réactiver les processus métaboliques qui s’atténuent normalement dès l’âge de 20 ans…
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