Cultivée dans les îles du Pacifique et de l’Océan Indien, l’ylang-ylang mérite véritablement son surnom de fleur de l’amour. Son parfum, d’une suavité enivrante, possède le pouvoir d’éveiller et de soutenir le désir sexuel, aussi bien chez la femme que chez l’homme. Il suffit d’en appliquer quelques effluves sur la peau, au niveau des poignets par exemple, pour en être convaincu…

La pornographie est définie par le dictionnaire comme une représentation complaisante de sujets, de détails obscènes, dans une oeuvre artistique, littéraire ou cinématographique. Or, le qualificatif d’obscène renvoie à un système de représentations morales. Ainsi l’ouvrage « Pantagruel » de Rabelais est-il condamné pour obscénité par la Sorbonne en 1533. À partir du XVème et jusqu’au XVIIème siècle, sans doute en réaction à une Église de plus en plus puritaine, les premiers textes libertins et subversifs apparaissent, circulant sous le boisseau. Au XVIIIème siècle, Diderot ose écrire et signer « Les bijoux indiscrets ». Puis le Marquis de Sade pousse, dans son œuvre littéraire, le libertinage au paroxysme de la cruauté. Au XIXème et au XXème siècle, on s’échange, dans les salons, nombre d’ouvrages pornographiques, comme par exemple « Les onze milles verges », dont Guillaume Apollinaire avouera timidement la paternité. Des réalisateurs tournent des films pornos muets que seuls les clients de certaines maisons closes visionnent. Puis vient ce qu’il est convenu d’appeler la « libération sexuelle » des années 1970. Les films pornographiques sont autorisés dans les salles de cinéma spécialisées. À partir de 1990, ils sont largement remplacés par les cassettes vidéo. Mais c’est avec Internet que la pornographie devient un marché colossal. Selon une étude américaine, 12 sites sur 100, soit 24 millions de sites, font dépenser à chaque seconde 300 dollars. L’âge moyen de visionnage du premier site porno serait de 11 ans. Symptôme d’une société du tout et tout de suite, le porno – qu’il ne sert à rien de condamner sans en comprendre les ressorts inconscients – peut cependant aujourd’hui devenir une véritable addiction lorsqu’il prend toute la place, essayant de combler compulsivement de façon illusoire un manque certain de communication.

Le Viagra est un médicament de la classe des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5), développé par la firme pharmaceutique Pfizer. Sa dénomination internationale est citrate de sildénafil. Il est indiqué lors de troubles de l’érection et en cas d’hypertension artérielle pulmonaire. Le Viagra agit de façon mécanique en facilitant l’afflux de sang dans la verge mais ne déclenche pas le désir sexuel qui, lui, trouve son origine dans le psychisme. Ainsi, la pilule bleue peut éventuellement servir de « béquille » en cas de panne passagère, mais ne constitue en aucun cas le remède miracle pour une sexualité épanouie. D’autant que, comme tout médicament, il a aussi ses effets secondaires : céphalées, rougeurs du visage, congestion nasale, troubles visuels…

Il n’y a aucune contre-indication déontologique majeure à une telle prise en charge. Toutefois, certains thérapeutes peuvent, pour des raisons liées à un contexte particulier, préférer proposer à un des membres du couple de consulter un confrère.

Contrairement à des idées reçues, nos enfants ne passent pas à l’acte sexuellement beaucoup plus tôt que les générations précédentes ont pu le faire ! En 1950, le premier rapport sexuel avait lieu approximativement à 20 ans pour les jeunes femmes et 18,5 ans pour les jeunes gens. En 1965, on constate statistiquement peu de changement : 19 ans côté féminin, 18 ans pour le sexe dit fort. Aujourd’hui, les chiffres ne donnent toujours pas à observer de variation énorme : 17,5 ans en moyenne pour les jeunes filles et… idem pour le sexe opposé !

La transsexualité, appelée aussi transsexualisme ou transidentité, est le fait – chez un sujet – de ressentir profondément une identité de genre non conforme à son sexe biologique. Selon les associations, 40 à 60 000 personnes seraient concernées en France. Depuis le 16 mai 2009, le ministère de la santé français ne considère plus la transexualité comme relevant d’une pathologie mentale, ce qui est une première mondiale. Un décret publié au Journal Officiel a en effet retiré de la liste des affections psychiatriques « les troubles précoces de l’identité de genre ». La France oblige cependant les sujets désirant changer officiellement d’état civil à subir une opération chirurgicale impliquant une stérilisation. Mais la moitié environ des transsexuels ne désirent pas fatalement changer physiquement de sexe.

L’éjaculation précoce entraîne un manque de confiance en soi que les techniques de relaxation sophrologique peuvent contribuer à restaurer. Il s’agit d’induire un état de détente physique et psychologique propice à des visualisations positives. Il est ensuite demandé au consultant d’imaginer une scène ou des scènes d’excitation sexuelle, puis de prendre conscience de ces différents paliers. Cette pratique donne de bons résultats. Des enregistrements audio spécifiques permettent un entraînement à domicile, en dehors du cabinet du sophrologue ou du sexologue.