Si l’amour passion relève d’un merveilleux sentiment océanique et fusionnel, l’expérience montre qu’il tient rarement dans la durée. Les deux amants ne faisant qu’un lors de cette période prennent peu à peu conscience que le partenaire ne peut combler tous les manques. L’amour tendresse permet justement cette acceptation de la différence, tout en renforçant le lien amoureux. Il est d’ailleurs toujours fascinant et encourageant d’observer un couple – il en existe beaucoup – ayant su traverser efficacement les crises conjugales incontournables grâce à la force de ce sentiment.

Reconnaissons-le : nous sommes tous des passionnés ! Mais si ce comportement est humain, la passion ne doit pas nous aliéner. Afin que certains élans pulsionnels ne mènent ni à la soumission, ni à l’esclavage, ni à la perdition, il faut toujours garder à l’esprit le réflexe d’objectiver – quand la situation le requiert – nos belles qualités. Et nous en avons tous !

Curieusement, un trop grand attachement au passé, et aux événements négatifs qui l’ont constitué, aggrave la difficulté à bien gérer ses états amoureux. Or, les regrets ou le sentiment d’impuissance qui taraude, lorsqu’un obstacle n’a pu être franchi ou une épreuve surmontée, augmentent davantage encore les mauvais doutes sentimentaux. Il n’est toutefois jamais trop tard pour bien faire en inversant le processus ! Ce conseil logique, bien respecté et appliqué autant que possible, contribuera à faire que le calme revienne à l’intérieur de soi et que l’amour s’installe pour s’épanouir tous azimuts.

Curieusement, c’est dans la Bible que s’enracine l’expression « Le démon de midi ». Dans le verset 6 du Psaume 91 de l’Ancien Testament, il est fait allusion à un vaste fléau qui dévaste à midi. L’exégète André Chouraqui donne une traduction similaire : Saccage qui razzie à midi. Par extension, le sens de la locution a peu à peu évolué, désignant un démon qui pousserait l’homme à la débauche au milieu de sa vie. Aujourd’hui, les deux sexes semblent concernés puisque le démon de midi désigne le désir de changer de compagnon ou de compagne à l’approche de la cinquantaine. Le plus souvent, cette période correspond à une crise existentielle qui se résout rapidement lorsque le couple ne s’enferme pas dans la routine et continue de communiquer. Elle cache en effet une certaine nostalgie du passé liée à l’angoisse du vieillissement. Plutôt que vouloir à tout prix revenir en arrière, ce qui ne serait en définitive qu’un leurre, mieux vaut méditer sur la phrase de Saint-Exupéry : Aimer, c’est regarder ensemble dans la même direction…

Il s’agit d’un comportement pathologique de dépendance au sexe de type compulsif et obsessionnel. L’addiction sexuelle concerne statistiquement plus les hommes (80 %) que les femmes (20 %). Selon le docteur Carnes, 3 à 6 % de la population américaine en serait atteinte. Pour la psychanalyse, elle est la manifestation d’un complexe œdipien non résolu. L’inconscient du sujet est en prise avec une pulsion envahissante irrépressible dont il doit se débarrasser à tout prix. Comme toute addiction, lorsqu’elle prend toute la place dans l’existence, il s’avère nécessaire de consulter pour en comprendre les mécanismes psychiques et pouvoir s’en libérer.

Décrit en 1905 par Nettie Stevens et Edmund Beecher Wilson, ce système de détermination se base sur la présence de deux chromosomes X chez la femme et d’un chromosome X associé à un chromosome Y chez l’homme. Lors de la reproduction, le futur bébé sera donc XX pour une fille et XY pour un garçon, avec une égale probabilité pour l’un comme pour l’autre. Cependant, c’est le code génétique du spermatozoïde accueilli par l’ovule qui fait pencher la balance !

Face au dogme catholique de l’indissolubilité du mariage, la Révolution française est à l’origine de la loi du 20 septembre 1792 permettant aux deux conjoints de rompre leur mariage. Le divorce peut alors être prononcé par consentement mutuel, pour incompatibilité d’humeur ou de caractère, ou encore pour des causes imputables à l’un des époux.