Attendrissant, porteur d’espérance, un animal de compagnie peut se révéler un véritable anti-stress. Au point que des études menées par le CNRS ont montré que le simple fait de caresser un de nos petits protégés abaisse la tension. Alors que discuter avec un être humain l’augmente…

Toutefois, une prise de conscience s’impose avant d’offrir un chien, un chat, un oiseau (ou plusieurs), quelle que soit la mignonne boule de poils (ou de plumes)… Effectivement, il ne s’agit pas d’un objet manufacturé ! De fait, certaines règles issues du bon sens sont de mise. À ce titre, il est nécessaire que la rencontre avec le nouveau propriétaire soit préparée.

Un animal ne s’échange pas

Il peut s’avérer maladroit d’offrir par exemple, à Noël, un animal de compagnie à un enfant. Même si le geste est paré des meilleures intentions, il peut se transformer en déception, voire en sujet de discorde. En effet, les experts animaliers sont unanimes : Une personne à qui l’on offre un animal de compagnie doit être consultée au préalable. Tout simplement parce qu’un animal, ça ne s’échange pas comme un jouet !

Des prérequis indispensables

Faire le choix d’un animal en cadeau requiert que le nouveau propriétaire ait la possibilité, la disponibilité et les moyens de subvenir à ses besoins. Même si certains animaux ne demandent pas un lourd investissement à l’achat, leur lieu de vie (ne serait-ce qu’un aquarium ou un vivarium) nécessite un engagement financier. D’où l’intérêt d’offrir aussi le logement (litière), voire les vaccins. La prise en compte de la qualité du futur cadre environnemental de l’animal, une adéquation quant au choix de l’espèce et un réel désir d’accueil sont nécessaires pour qu’un cadeau de ce type ne soit pas banalisé.

Des amis anti-stress

Une fois ces précautions prises, un animal de compagnie va pouvoir jouer un rôle irremplaçable, celui d’être une présence appréciable… Quoi qu’il arrive. Les témoignages sont nombreux qui disent les bienfaits d’avoir eu un compagnon à quatre pattes à un moment où le moral était en baisse : Le labrador, raconte Quentin, que l’on m’avait offert alors qu’il avait tout juste trois semaines, a contribué à ce que je n’ai pas eu besoin d’antidépresseurs à un moment où je traversais une difficulté particulièrement douloureuse dans ma vie. Mon chien m’a apporté, par sa simple présence, une aide qu’aucun autre être vivant à ce moment-là n’aurait pu me donner.

 

Danièle Bonnet

 

 

Eux aussi ont leurs compléments alimentaires !

Des partenariats évolutifs entre des vétérinaires, des éleveurs et des spécialistes de compléments alimentaires ont abouti aujourd’hui à une gamme de produits sains et adaptés pour nos amies les bêtes. En termes de croissance et de prévention, ces compléments prennent en compte leurs besoins spécifiques. À en croire leurs propriétaires, leur sixième sens ne s’y trompe pas !