L'art s'est imposé de tout temps autour de la conviction implicite que ce moyen d'expression libère les émotions. Des réactions inattendues aux phénomènes expressifs sur le support artistique, l'inconscient - alors en lien avec la conscience - pétrit, durant une période qui lui est propre, une forme-pensée. Le psychodrame qui se joue au bout du pinceau du peintre ou au bout des doigts du sculpteur ou au bout du crayon du dessinateur ou au bout des mains du musicien, entre autres, permet le transfert. L'artiste se donne à qui veut bien l'accueillir sans qu'aucun enjeu limite désormais ce dialogue inventif...
Le jardin japonais, qui prend sa véritable origine en Chine, n’est pas simplement un jardin d’agrément mais aussi un véritable espace de contemplation conçu comme un tableau. Les Japonais ont l’art d’utiliser le plus petit endroit pour créer un jardin : bonsaïs sur un rebord de fenêtre, jardins minimalistes représentant une scène de montagne… Il s’agit symboliquement d’étapes qu’il convient de franchir les unes après les autres pour parvenir à un état de sérénité. Ainsi, le visiteur escalade un mont, puis enjambe une rivière, traverse un lac grâce à une pierre plate. Le peintre Claude Monet s’est d’ailleurs fortement inspiré des jardins japonais, même s’il n’a pas fait le voyage, pour élaborer son jardin d’eau à Giverny et ce, grâce à sa collection d’estampes. |
Robert Nesta Marley (1945-1981), auteur-compositeur-interprète jamaïcain, est considéré comme le pape du reggae, la première véritable star du Tiers-Monde. Il reste aussi à aujourd’hui la référence moderne incontournable du mouvement rastafi ou rasta. Prenant ses racines dans la tradition spirituelle des Caraïbes, le rasta prône l’anti-esclavagisme sous toutes ses formes. Bob Marley transmet le message à travers le monde (200 millions de disques vendus) mais se fait aussi des ennemis jusqu’à être victime d’un attentat en Jamaïque. Sa « Chanson de la Rédemption » diffusée en 1980 enseigne : Émancipez-vous de l’esclavage mental. Personne d’autre que vous-mêmes ne peut libérer vos esprits… ». |
Cette forme de musique chantée et accompagnée d’instruments acoustiques, plus particulièrement la guitare mais aussi le banjo ou l’accordéon, est apparue dans les années 60 en même temps que le rock and roll. Les paroles sont souvent d’inspiration à la fois poétique et contestataire. Les artistes à retenir restent Joan Baez, Bob Dylan et Léonard Cohen. Hugues Auffray, chanteur français, a popularisé ce style d’expression en France en adaptant de nombreux titres de Bob Dylan comme « Les temps changent », « La ballade de Hollis Brown » ou encore « La mort solitaire de Hattie Carroll ». |
Le jazz-rock, parfois appelé aussi jazz-fusion, rassemble, dans les années 70, des créateurs musicaux dont l’objectif est de marier la musique de jazz classique avec la musique funk et rock. Ce mouvement est initié par le trompettiste Miles Davis. De jeunes musiciens lui emboîtent le pas. Ainsi, le guitariste virtuose John Mc Laughlin utilise les effets électroniques de la guitare électrique (son saturé) dans le groupe qu’il crée avec le batteur Billy Cobham, le violoniste Jerry Coodman, le bassiste Rick laird et l’organiste Jan Hammer, groupe qui a pour nom « Mahavishnu Orchestra ». Le jazz rock remporte un réel succès, au-delà du cercle des initiés, et s’inscrit dans ce que l’on a nommé la pop music. |
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