Genre musical originaire d’Andalousie, le flamenco, qui est aussi une danse, existe officiellement depuis le XVIIIème siècle. Il est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO depuis 2010. Si on associe le flamenco au peuple gitan, certains musicologues y voient la transmission, par nomadisme, d’une culture artistique qui prend son origine en Inde. Aujourd’hui, outre son assise traditionnelle et faisant suite à la révolution espagnole, le flamenco intéresse des musiciens comme le guitariste Paco de Lucia, initiateur dans les années 1970 d’un flamenco nuevo (nouveau flamenco), dans lequel la tradition se mêle au jazz-rock.

Certains artistes peignent directement sur la toile crue (en général faite de lin) sans enduit ni apprêt. D’autres préfèrent passer au préalable une fine couche d’ocre dilué de manière à boucher les pores du support. Il y a aussi ceux qui pratiquent tout un rituel de ponçage, notamment pour obtenir une toile glacée et atteindre un certain réalisme photographique. En fait, il est bon de tester plusieurs méthodes afin de trouver celle qui correspond le mieux à l’effet recherché.

Également appelé contrepoint rigoureux, le contrepoint est une méthode d’écriture musicale consistant en la superposition organisée de lignes mélodiques différentes (point contre pointsignifiant note contre note). Antérieur à la conception harmonique de la musique qui utilise la notion d’accords et de tonalité, le contrepoint reste le fondement de la polyphonie. La musique de Jean-Sébastien Bach est généralement considérée comme la référence de la synthèse entre contrepoint (lignes mélodiques polyphoniques) et harmonie (utilisation des accords).

La pop music prend sa source avec la culture Hippie des années 1960. Elle s’inspire de la musique rock et des ballades de la musique folk, en leur adjoingnant les progrès des techniques d’enregistrement, ainsi que de nouvelles technologies instrumentales (orgue électrique, guitare avec pédale d’effets). La jeunesse de l’époque s’identifie alors à de véritables icônes comme, entre autres, Jimi Hendrix, Crosby-Stills-Nash and Young, Santana, The Doors, Janis Joplin, Led Zeppelin… Le festival de Woodstock en 1969 fait date en réunissant pendant trois jours des dizaines d’artistes, représentants d’une sorte de contre-culture prônant l’amour et la paix (nous sommes alors en pleine guerre du Vietnam). À partir des années 80, la musique pop se commercialise de façon considérable et constitue un marché très important de l’industrie du disque. La figure emblématique en reste, à ce jour, Michael Jackson, surnommé planétairement « The King of pop ».

Ce magnifique poème, faisant partie du recueil « Les fleurs du mal » édité en 1861, symbolise la condition du poète, selon Charles Baudelaire. Tel l’albatros, il atteint les sommets lorsqu’il est dans les airs mais a du mal à se mouvoir sur la terre. Prince des nuées mais exilé sur le sol, ses ailes de géant l’empêchent de marcher. Comme le souligne le philosophe Gaston Bachelard dans « La poétique de l’espace », publié en 1958, monter et descendre, dans les mots mêmes, c’est la vie du poète… Une intéressante version chantée de « L’Albatros », mise en musique par Léo Ferré, a été enregistrée en 1967.

James Marshall Hendrix (1942-1970), dit Jimi Hendrix, est considéré comme une véritable icône par les adeptes de la guitare électrique. Il fut, en effet, le premier à se servir pleinement des ressources technologiques de l’amplification, en utilisant la pédale d’effet dite wha-wha, jouant sur les distorsions sonores. Son influence musicale est considérable, inspirant même des jazzmen comme Miles Davis. Auteur, compositeur et interprète, Jimi Hendrix a laissé des œuvres incontournables régulièrement reprises par de nombreux artistes contemporains. Citons « Hey Joe », « Woodoo Chile » ou encore le blues « Red House »