Connu aussi sous l’appellation de Kado, signifiant la Voie des fleurs, l’Ikebana désigne un art traditionnel japonais axé sur la composition florale. Sa codification précise remonte au VIIème siècle grâce à un moine bouddhiste du nom de Senmu. Au fil du temps, d’autres maîtres apportèrent leur différence tout en restant fidèle à l’esprit originel dont l’objectif était de décorer les temples. Aujourd’hui, l’Ikebana est enseigné dans plus de 130 écoles grâce à une fondation créée en 1966 au Japon et intéresse de plus en plus l’Occident en tant que pratique méditative à part entière.

Popularisé par Michaël Jackson, le moonwalk, ou pas lunaire, est une figure chorégraphique au cours de laquelle le pratiquant donne l’illusion d’avancer alors qu’en réalité, il se déplace à reculons. Il s’agit d’un effet d’optique qui donne au spectateur l’impression que le danseur flotte dans l’espace. Le moonwalk fut exécuté pour la première fois par le danseur de claquettes Bill Ballay en 1955 et repris occasionnellement sur scène par le chanteur de soul music James Brown. Le mime Marcel Marceau utilisait une technique similaire qu’il appelait « marche contre le vent ». Toutefois, à la différence du moonwalk, l’artiste restait sur place. Dans son autobiographie – intitulée « Moonwalk » ! –, Michaël Jackson raconte que ce pas de break-danse lui a été appris par des enfants noirs qui le pratiquaient sur les trottoirs de Harlem dans les années 1970. Le King de la pop l’a intégré avec succès dans tous ses spectacles, lui adjoignant des variantes (moonwalk en cercle, en carré, etc.). Grâce à lui, le pas lunaire a fait le tour de la planète. On le retrouve même au cinéma, dans une séquence du film « Flashdance », réalisé par Adrian Lyne.

Ce terme désigne deux unités bien distinctes, l’une relative à la masse des gemmes (diamants), l’autre inhérente à la pureté des métaux précieux comme l’or. S’agissant de l’unité de masse, il fut établi – en 1907 – par la « Quatrième Conférence Générale des Poids et Mesures » qu’un carat est égal à 200 mg (soit 5 carats = 1 g). En ce qui concerne la mesure de la pureté, 1 carat représente 1/24ème de la masse totale d’un alliage. Pour exemple, l’or à 18 carats signifie que dans 24 g d’alliage, se trouvent 18 g d’or, l’or à 24 carats étant donc de l’or pur.

Robert Lamoureux (1920-2011) est un artiste français aux multiples facettes : acteur, humoriste, auteur, réalisateur, poète, parolier et scénariste, il est notamment le précurseur du stand’up de cabaret où il débute en 1949. Le stand’up consiste à se présenter seul sur scène pour interpréter ce que l’on appelle aujourd’hui un sketch. Lors de son décès, France-Soir titre fort justement « Mort de Robert Lamoureux, le Coluche des années 50 ». Il suffit effectivement de visionner un des stand’up de l’époque pour se rendre compte de l’étonnante modernité de ses monologues. Un héritage talentueux qu’il a incontestablement transmis aux célébrités qui lui ont succédé. Jean-Marie Bigard n’hésite d’ailleurs pas à le considérer comme son père spirituel.

C’est en 1936 qu’est créé le statut d’intermittent du spectacle. Il est alors réservé aux techniciens du cinéma pour parer à la pénurie des menuisiers, peintres, décorateurs, ensembliers, qui ne pouvaient pas se permettre de travailler seulement pour une période ponctuelle, le temps de la réalisation du film. Ce régime particulier les assure d’un revenu minimum entre deux contrats. Plus de 30 ans plus tard, en 1969, les artistes interprètes peuvent aussi se déclarer intermittents du spectacle et bénéficier d’avantages spécifiques. Puis, c’est le tour des techniciens de spectacles vivants (festivals de théâtre, comme celui d’Avignon par exemple). Depuis le 26 juin 2003, 507 heures de travail sur 10 mois sont nécessaires pour être indemnisé pendant 8 mois. Ce nouveau règlement ne fait pas l’unanimité, créant régulièrement la polémique, certains artistes et techniciens se sentant exclus du système.