L'art s'est imposé de tout temps autour de la conviction implicite que ce moyen d'expression libère les émotions. Des réactions inattendues aux phénomènes expressifs sur le support artistique, l'inconscient - alors en lien avec la conscience - pétrit, durant une période qui lui est propre, une forme-pensée. Le psychodrame qui se joue au bout du pinceau du peintre ou au bout des doigts du sculpteur ou au bout du crayon du dessinateur ou au bout des mains du musicien, entre autres, permet le transfert. L'artiste se donne à qui veut bien l'accueillir sans qu'aucun enjeu limite désormais ce dialogue inventif...
L’histoire de l’enluminure ?
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Le terme enluminure vient du latin illuminare signifiant donner de la lumière. Cet art décoratif apparaît au tout début de l’ère chrétienne avec le développement du livre (codex) qui remplace peu à peu le rouleau (volumen). À partir du IVème siècle, le codex se prête d’autant plus à l’enluminure qu’il se présente sous forme de double-page. La technique atteint son apogée aux VIIème et VIIIème siècles, d’abord en Irlande et en Angleterre, puis se développe en Gaule et dans le monde germanique. Avec l’apparition des universités au XIIIème siècle, les moines transmettent leur savoir-faire aux laïcs. |
La classification des neuf arts ?
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À l’instar des 9 muses antiques, il existe une classification qui a cours depuis la fin du XXème siècle et qui se décline ainsi : architecture (1er art), sculpture (2ème art), arts visuels regroupant la peinture et le dessin (3ème art), musique (4ème art), littérature et poésie (5ème art), arts de la scène regroupant le théâtre, la danse, le mime et le cirque (6ème art), cinéma (7ème art), arts médiatiques associant la radiodiffusion, la télévision et la photographie (8ème art), bande dessinée (9ème art). |
L’écriture est un moyen d’expression artistique auquel tout un chacun peut s’essayer. L’activité peut être introspective, tel un journal intime. Elle est conseillée par les méthodes de coaching pour apprendre à mieux se connaître. Certains développent, à l’aide de cette pratique, une véritable créativité. Alain André, auteur de « Devenir écrivain, un peu, beaucoup, passionnément »), donne quelques pistes pour encourager les vocations. Il préconise, par exemple, de réserver un espace rituel pour écrire (bureau, table d’un café etc) et de s’y adonner au moins 10 minutes par jour, comme un véritable rendez-vous quotidien avec soi. Cette activité fait régulièrement des émules et certains sont même parvenus à écrire un ouvrage, qu’ils ont proposé à des éditeurs ou édité eux-mêmes à compte d’auteur. La technologie informatique propulse cette envie d’écrire et de partager ses textes, même gratuitement, redonnant à ce moyen d’expression son véritable sens : la communication avec soi et avec les autres… |
Le premier film sonore célèbre ?
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Son titre est « Jazz singer » (Le chanteur de jazz). Tourné par Alan Crosland, il sort aux États-Unis le 6 octobre 1927. Ce film parlant et musical met en scène Al Jonson, un acteur d’origine juive, apparaissant sur l’écran grimé en noir. Le succès est colossal et rapporte 2 625 000 dollars à la société cinématographique Warner Bros. Le procédé utilisé, le « Vitaphone », consiste à enregistrer la bande son sur un disque de phonographe, celui-ci fonctionnant en synchronisation avec l’image. Plus tard, elle sera directement imprimée sur la pellicule.
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Les différentes
formes
d’art-thérapie ?
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L’art-thérapie est considérée comme une médiation muette au service de la résolution de conflits psychiques. Aussi, toutes les formes artistiques peuvent en être les supports. On parle ainsi de musicothérapie, de peinture-thérapie, de danse-thérapie ou de chant-thérapie. |
La sublimation artistique ?
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La psychanalyse nomme « sublimation » le processus de métamorphose des pulsions dites psychosexuelles qui, dérivées de leur but premier (la satisfaction immédiate), sont dirigées vers des activités que la société valorise. C’est le cas – entre autres – de la pratique artistique. Selon l’ouvrage « La sublimation, les sentiers de la création », édité chez Tchou, elle est une tentative pour parfaire l’acte, le distinguer absolument des actes courants, en un mot, le rendre sublime. |
Certains peuvent encore s’imaginer que seuls les milliardaires ont droit au luxe, à l’enchantement, au raffinement, à la volupté… D’autres savent qu’il s’agit avant tout d’un état de conscience, d’une jolie curiosité, d’une bonne gestion de ses choix, liés à un peu d’inventivité au service de la créativité. Vivre comme un esthète est une religion du beau accessible à tout un chacun. |
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