Ne lui cherchez plus de poux !


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Votre enfant sportif est bien décidé à poursuivre une activité dans le domaine des arts martiaux. Le judo par exemple. Mais à l’école comme sur les tatamis des gymnases, la phobie des poux reste omniprésente !

Le pou du cuir chevelu ou Pediculus humanus capitis se transmet par contact direct de cheveu à cheveu ou par l’intermédiaire d’objets tels que des peignes ou brosses infectés, voire des bonnets ou chapeaux, comme à la piscine… Sa présence n’est pas du tout le signe d’une mauvaise hygiène mais le risque de contamination d’un enfant à un autre, en collectivité (garderie, école, crèche, espace sportif), est important.

Un parasite tenace

Ce parasite mesure entre 2 et 4 mm de longueur. Muni de 3 paires de pattes, il s’accroche, se fixe au cuir chevelu et se nourrit en suçant le sang. Mobile, le pou se déplace sur l’ensemble du cuir chevelu et est source de démangeaisons intenses. Il pond des œufs, nommés lentes, en grand nombre, fixées à la tige du cheveu. Un pou pond entre 100 et 300 œufs en 6 semaines et la naissance d’une larve survient entre 3 à 14 jours. En revanche, le pou ne survit pas longtemps en dehors de son terrain nourricier.

Les détecter

Si l’alerte est donnée par l’école ou si votre enfant se plaint de démangeaisons plus ou moins prononcées du cuir chevelu, avec présence de lésions croûteuses de grattage, la recherche doit débuter. Une analyse minutieuse de son cuir chevelu, sous un bon éclairage, permet d’identifier le pou mobile, de couleur gris cendré, ou les lentes, actives mais immobiles, blanc-grisâtre. Mais comment les différencier des pellicules ? Collées aux cheveux, il est difficile de les en décrocher. Les zones de prédilection se situent dans les endroits les plus chauds du crâne : près du cuir chevelu, au niveau de la nuque ou derrière les oreilles. Attention, ne soyez pas inquiets si les lentes persistent : la lente vide reste agrippée aux cheveux encore plusieurs semaines mais s’éloigne de leur racine. Les lentes noires, elles, sont mortes.

Comment s’en débarrasser ?

Si la prévention, comme l’utilisation de l’essence de lavande, demeure un réflexe de sagesse qui inclut aussi l’éducation des enfants avec des consignes comme celle d’éviter de se passer bonnets ou brosses à cheveux, lorsque les poux sont là, il n’est pas utile de paniquer. Il existe en effet actuellement de nombreuses solutions, sans danger pour l’enfant, pour éradiquer les poux. Une astuce consiste, par exemple, à appliquer pendant une semaine un complexe comprenant des huiles essentielles de cannelle, lavande, bergamote, géranium, sassafras, sauge, à raison de 5 ml chacune. L’emploi du beurre de karité est intéressant aussi dans la mesure où il agit comme un insecticide naturel, de même que l’argile blanche associée à de l’huile de neem bio. Une autre méthode naturelle et très inventive utilise un peigne électrique, tout à fait indolore pour l’enfant, dépourvu de tout produit chimique mais particulièrement efficace puisque les poux sont tués au contact des dents par une impulsion électrique spécialement mise au point pour l’objectif visé. Sont commercialisés également des shampoings spécifiques naturels performants, coûtant une dizaine d’euros pour une contenance de 200 ml, à renouveler au bout de 7 jours, en vérifiant au 14ème la présence ou non de poux ou lentes. Ces types de produits, ne causant aucun dommage au cuir chevelu, ne sont pas soumis à une prescription limitant leur nombre d’applications, d’autant qu’il n’est pas nécessaire d’en utiliser beaucoup à chaque fois. Pour anticiper toute récidive, certains fabricants bio proposent également des sprays répulsifs sans aérosol qui tiendront les petites bêtes à l’écart, en évitant leurs transferts en provenance de bonnets, casquettes ou autres chapeaux. Il est bon, par ailleurs, de laver à l’eau chaude (60°) tous les objets ayant été en contact possible avec le parasite, dont les vêtements, peignes, draps, taies d’oreiller, serviettes de bain de l’enfant.

Patrice Ladreyt

Perte de cheveux ?
Les solutions naturelles existent

Lumineux et souples, ou au contraire cassés, fourchus et ternes, nos cheveux sont le reflet de nos carences nutritionnelles et de nos états d’âme, entre asthénie et stress ou santé et vitalité. Une expression populaire ne dit-elle pas à juste titre : se faire des cheveux... Lorsque leur chute débute et s’accélère, la réactivité doit être immédiate. Véronique connaît bien ce problème. Mère divorcée d’un adolescent à charge, l’ambiance n’est pas tous les jours sereine à la maison. Entre le refus d’aller au collège et les conduites à risques de son fils, cette jeune femme a brusquement commencé à perdre, par plaques entières, ses cheveux. Il lui a fallu réagir au plus vite. L’association en synergie de compléments vitaminiques à base de zinc, magnésium, manganèse, fer, vitamines A et B, acides aminés soufrés et d’antioxydants, associés à des traitements locaux, lui a permis de rééquilibrer son cuir chevelu, de renforcer et relancer la repousse des cheveux. En parallèle, Véronique a repris une activité sportive pour se détendre et a débuté une psychothérapie. Ceci afin d’être accompagnée pendant cette période difficile et l’aider à renouer le contact avec son fils. Après quelques semaines, Véronique a retrouvé le sourire : ses cheveux repoussent !

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