C’est à un chercheur américain travaillant dans les années 80 pour la NASA, Bill Wolverton, que l’on doit les premières preuves scientifiques du pouvoir dépolluant de certaines plantes. Depuis, l’idée a fait son chemin et de nombreux paysagistes d’intérieur ou d’extérieur tiennent aujourd’hui compte de ces données.
On savait déjà que les plantes utilisent l’énergie lumineuse pour transformer du carbone minéral (C02) en carbone organique (par exemple du glucose) par le processus de la photosynthèse. On a découvert depuis peu qu'elles peuvent protéger activement un environnement pollué, ce qui donne entièrement raison à la mouvance écologique. Selon les études en cours concernant la dépollution des sols par les plantes, celles-ci absorbent les composés organiques volatiles et les utilisent pour leur propre métabolisme.
Les plantes aquatiques
Un écosystème aquatique sain absorbe naturellement les déchets. Ainsi, c’est de cette capacité que découle l’idée d’utiliser des plantes de zones humides pour dépolluer les eaux usées humaines. La
phyto-épuration est un procédé technique dont l’objectif est de reproduire ce processus. Une de ces méthodes, appelée
lagunage, consiste à faire circuler l’eau dans une succession de bassins où celle-ci est nettoyée par les végétaux
. Quant aux
piscines naturelles, appelées aussi
piscines écologiques, elles utilisent des procédés similaires, ce qui évite les effets désagréables du chlore traditionnel. Les avantages de cette pratique sont multiples : tout d’abord, il est à noter que l’efficacité des plantes est supérieure aux réacteurs. D’autre part, la consommation d’énergie en devient, pour le coup, minime et son prix d’installation est meilleur marché qu’un système classique. Ces bassins dit
végétalisés commencent à faire bien des adeptes.
Les plantes aériennes
Tout le monde connaît la problématique que rencontre notre société en terme de pollution aérienne. Fort heureusement, les pouvoirs publics sont alertés et les projets électoraux de toutes tendances n’en font plus l’impasse. Ainsi, gageons que notre environnement extérieur bénéficiera de cette prise de conscience politique par un reboisement adéquat et l’entretien et la création d’espaces verts de plus en plus nombreux. Toutefois, commencer par soi consiste à avoir des
plantes dépolluantes à la maison : savez-vous qu’une simple imprimante, un appareil de chauffage, du shampoing de moquette, et bien sûr la fumée de cigarette, génèrent des agents polluants volatiles ? Il est ici question de benzène, d’ammoniac ou de monoxyde de carbone. Mais pas de panique, des plantes comme le
dracaena, le
kentia, l’
areca et l’
aglaonema sont efficaces contre ce même benzène, le
spatyphyllum et l’a
nthurium peuvent vous débarrasser de l’ammoniac. Le champion toutes catégories étant le
chlorophytum (plante araignée) qui est capable d’absorber la plupart des polluants, ainsi que le monoxyde de carbone. N’hésitez donc pas à bénéficier de nos amies les plantes.
Une énergie subtile et omniprésente
Outre ces bénéfices physiologiques et quantifiables, les plantes d’appartement contribuent au bien-être d’une manière très subtile. Pour Roberto Zamperini, auteur de « La thérapie de la maison », publié aux Éditions Médicis,
les meilleures sont celles avec beaucoup de pointes… Les plantes avec beaucoup d’épines sont à la fois collecteurs et transmutateurs, créent une énorme circulation de l’énergie subtile et ont des effets importants sur les congestions au niveau des chacones. L’auteur se réfère à son expérience du yoga et surtout aux travaux effectués par le psychanalyste Wilhelm Reich sur l’
orgone, décrite en tant qu’
énergie cosmique, obéissant à des lois fonctionnelles et non mécaniques, omniprésente…
Georges Darelle
Mon diffuseur d’huiles essentielles…
Depuis que j’ai découvert l’efficacité du diffuseur d’huiles essentielles par l’intermédiaire de mon coach sportif, je ne peux plus m’en passer. Le mien est en plâtre traité. Agrémenté d’un motif décoratif, il est accroché au mur de mon salon. Il diffuse lentement les huiles essentielles que je choisis selon le moment de la journée (mandarine, lavande ou marjolaine). J’ai l’intention de m’en procurer un second pour le disposer dans mon armoire à linge…
Françoise L. - 34190 Ganges