L’exclusion de matières premières d’origine animale, sauf de l’animal vivant (miel, cire, lanoline...), caractérise les cosmétiques végétaux. Coup de projecteur sur des produits dont les bienfaits ne sont plus à prouver…
Alors que les produits synthétiques perdent de leur crédibilité, une formule à base d’eau florale de verveine, ou d’huile de noisette par exemple, contient une réponse à l’exigence d’une peau plus saine…
Une réhabilitation des savoirs ancestraux
De plus en plus prisée par nos contemporains, la cosmétique bio utilise des huiles végétales essentielles, des extraits de plantes et de fleurs. Il s’agit en quelque sorte d’une réhabilitation des savoirs ancestraux. Ainsi, l’huile d’argan, considérée comme l’or vert du Maroc, est utilisée pour les soins du visage et du cou en raison de ses propriétés régénératrices et antirides. Elle provient des fruits d’un arbre très résistant, l’arganier nommé aussi l’arbre de vie, poussant dans les régions arides du sud ouest du Maroc. Depuis des siècles, les femmes berbères produisent l’huile d’argan et en connaissent les vertus.
Chloé Claudel
Naturellement belle
Il est une éthique qui a fait école, même chez les fabricants traditionnels : les cosmétiques végétaux ne sont pas testés sur les animaux, répondant ainsi au respect de la nature et mettant un frein à une surenchère chimique dont nos contemporains ne veulent plus. Le marché de la bio cosmétique propose une alternative qui assure qu’il est inutile d’utiliser des conservateurs de synthèse, des dérivés pétrochimiques. Il confirme que notre peau est naturellement belle et qu’il existe des formules douces et efficaces pour révéler celle-ci à elle-même. Il s’agit plus de stimuler nos ressources beauté que de farder ou cacher de manière artificielle. Ce qui est un retour au bon sens puisque nous faisons, quoi qu’il en soit, partie de la nature et que celle-ci est effectivement naturellement belle…