S’ils leur manquent la parole, les animaux jouent néanmoins un rôle singulier. En effet, leur simple présence fidèle à nos côtés suffit souvent à remettre du baume au cœur, à relancer une pulsion vitale. Aussi, s’occuper de son chat, de son chien ou même de son petit lapin, c’est augmenter son capital tendresse…
Les enfants le savent bien, eux qui sont les premiers à apprécier cette fragile petite boule de poils vivante ou, au contraire, cet énorme mais rassurant chien de berger. La psychologie animale, de par ce fameux sixième sens si développé chez nos compagnons, est en lien étroit avec le psychisme humain. Témoin ce labrador qui s’agite un quart d’heure avant que son maître ne rentre à la maison et ceci, quelle que soit l’heure de son retour. Une de ces histoires étonnantes que Louis Benhedi et Pierre Macias racontent dans le livre « Les animaux et le paranormal », aux Éditions Dervy Médicis. D’où l’importance de ne pas banaliser la relation…
Se reconnecter avec notre intuition
Tout d’abord, il est nécessaire de prendre conscience que le fait d’adopter un animal revient à adopter une vie à part entière. Une vie qui a sa place dans la famille. L’évolution de la recherche, de la médecine vétérinaire, de la psychologie et de toute l’industrie reliée au monde animalier, fait que nous pouvons aujourd’hui offrir tous les soins nécessaires à nos amis. Aussi cela engage-t-il une certaine responsabilité à l’encontre d’un être vivant qui ne connaît pas l’ingratitude. Laila Del Monte explique dans son ouvrage « Communiquer avec les animaux », publié aux Éditions Trédaniel, qu’il suffit de se reconnecter à notre intuition profonde pour établir un lien authentique.
Des soins naturels
Nos « amis les bêtes » ont une sensibilité naturelle qui fait que des vétérinaires ont observé qu’ils réagissent très favorablement à certaines thérapeutiques. Ainsi, les Fleurs de Bach, par exemple, peuvent avoir d’excellents résultats sur les animaux. L’ouvrage « Fleurs de Bach pour les animaux », écrit par Mechthild Scheffer aux Éditions Dervy Médicis, propose à ce sujet un petit guide pratique à partir des 38 quintessences florales pour soigner nos animaux de compagnie : observation du comportement de l’animal pour déterminer la fleur adéquate, questionnaire d’évaluation, préparation, dosage et posologie, réponses aux questions les plus courantes concernant les troubles des animaux... Quant aux compléments alimentaires à base de chlorophylle, ils facilitent l’oxygénation du sang et stimulent la production des globules rouges de nos animaux domestiques... Ces produits, spécifiquement réservés au monde animalier, sont néanmoins légèrement moins riches, parfois moins forts en chlorophylle, fer ou acides aminés, que ne le sont ceux réservés aux humains. Mais comme les animaux font instinctivement moins d’erreurs alimentaires que nous, le dosage reste cependant bien adapté à leurs besoins en complémentation et détoxination… Le recours aux plantes pour les soigner connaît aussi, depuis peu, un regain d’intérêt. Loin de s’opposer au progrès, cette nouvelle médecine vétérinaire enrichit la science actuelle d’un savoir ancestral aux bienfaits multiples et incontestés.
Jean Germaud
