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Le sport et les loisirs
dans Signes & sens
L'écotourisme,
un choix responsable
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Selon « The International Ecotourism Society », l’écotourisme représente une forme de voyage responsable dans les espaces naturels. Il contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales.
Véritable phénomène de société, le tourisme mondial ne cesse d’augmenter. Il se diversifie depuis plusieurs années, sous la forme de voyages organisés ou libres, en raid 4/4 ou en version plus sportive, à pied, à vélo, en canoé-kayak ou à ski... Il s’étend vers des sites reculés de la planète, au risque d’un impact négatif sur la région, contrairement à l’écotourisme. Selon les données de l’Organisation Mondiale du tourisme, le tourisme international progresse vers l’Asie, le Pacifique, le Moyen-Orient et l’Afrique, la France restant la première place touristique du monde avec 81,9 millions d’arrivées de visiteurs non résidents en 2007. Pour 2009, le nombre de touristes internationaux aurait atteint les 880 millions et devrait approcher des 1561 millions en 2020 !
Un tourisme écologique
L’écotourisme répond à des critères précis. Centré sur la découverte et la protection de la nature, de la flore et des espèces animalières qui lui sont liés, il s’inscrit dans le respect du patrimoine naturel et de sa biodiversité, avec une volonté de maintien de l’écosystème en place. Il comprend donc une part d’éducation et d’interprétation de l’environnement. Mais il concourt, dans le même temps, au confort des populations locales, en favorisant le développement d’un secteur économique avec des emplois locaux autour de cette activité. Les parcs nationaux en sont l’exemple.
De bonnes résolutions
À la différence du tourisme de masse, l’écotourisme répond généralement à de petites structures, à découvrir et à privilégier au cours d’un voyage. À l’étranger ou en France, sous tente, en gîte, niché dans les arbres, en auberge ou en résidence hôtelière, la diversité des hébergements permet sans difficulté d’organiser des vacances au label écotourisme. À l’échelon individuel, contribuer à cette démarche est tout aussi important. Il est donc conseillé de préparer son séjour en se renseignant sur la faune et les plantes locales, les us et coutumes du pays, de veiller en randonnée au respect de la nature, de ne pas jeter ses déchets n’importe où, d’opter pour un moyen de transport le moins polluant possible. Utiles, lampes torches dynamo et chargeurs solaires pour téléphones portables ou appareils photo évitent l’usage de piles jetables. Privilégier les gourdes d’eau limite l’utilisation de bouteilles en plastique. En outre, consommer des produits frais de la région encourage les producteurs régionaux. Des attitudes et des gestes simples mais économiques à mettre en œuvre pour des vacances altruistes.
Gilles Roubaix
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