L’organisme d’un adulte contient en moyenne 65 % d’eau. Présente dans nos cellules, elle circule dans notre corps, permet le fonctionnement de nos organes, comme nos reins, assure l’élimination de toxines et participe à notre thermorégulation. Elle nous apporte nutriments et minéraux nécessaires comme le calcium, le magnésium, le fluor. Elle est également indispensable pour la culture des fruits et légumes, pour les animaux mais aussi pour tout notre secteur industriel et notre production d’énergie. Pour autant, ses réserves ne sont pas inépuisables… 97,5 % des réserves en eau de la planète sont de l’eau salée et la partie eau douce ne représente seulement que 2,6 %, pourcentages répartis de façon inégale entre plus de 6 milliards d’êtres humains. Exigence supplémentaire : sur le plan sanitaire et social, il nous faut de l’eau potable. L’alerte est donc donnée depuis quelques années. Les nappes phréatiques, qui représentent un gigantesque réservoir souterrain, risquent de devenir insuffisantes face à l’augmentation de nos besoins. La qualité de l’eau est menacée par engrais, pesticides et rejets chimiques et urbains de toute sorte. Des propositions diverses ont vu le jour : des méthodes d’irrigation de cultures plus économes, le déssalement de l’eau de mer, technique déjà utilisée par l’Arabie Saoudite, moins de gaspillage de l’eau pour usage domestique. La part en eau utilisée par les particuliers n’est que de 8 % par rapport au domaine agricole (70 %) ou le milieu industriel (22 %). Quoi qu’il en soit, l’eau sur notre planète reste un enjeu majeur et doit demeurer au cœur de nos préoccupations.
Docteur Laurence Pescay