Le respect des cahiers des charges quant aux produits bio est aujourd’hui garanti par le label. Le consommateur peut donc identifier sans ambiguïté les aliments qu’il met dans son assiette. Ainsi, la vie saine et équilibrée conseillée par le milieu médical se retrouve de façon idéale dès lors que sont respectées les énergies naturelles.
Grâce aux nombreux pionniers qui depuis des décennies tirent la sonnette d’alarme, le grand public ne peut plus raisonnablement occulter que vivre mieux et, par voie de conséquence, en meilleure santé, passe par un projet de société replaçant l’humain et la nature au cœur des préoccupations. Le vivre bio n’est plus seulement une mode mais offre un véritable remède à bien des maux contemporains.
Les aliments et le système immunitaire
Il y a plus de 2400 ans, Hippocrate, le père de la médecine, affirmait déjà :
Que ton aliment soit ton médicament ! Les recherches actuelles concernant le système immunitaire, publiées il y a quelques années par les docteurs Seignalet et Joyeux dans « L’alimentation ou la 3ème médecine », viennent confirmer la devise ancestrale. De fait apprend-on que des épinards ou des lentilles cultivées de façon biologique ont des effets positifs en cas d’insomnies, qu’une cure de carottes peut aider à lutter contre l’eczéma ou encore que l’acné cède avec une consommation de tomates bio ou autres légumes frais.
Des remèdes naturels
Selon les diététiciens, le simple fait de manger bio réduit considérablement les effets du stress, ces produits étant dépourvus d’additifs et de neurotoxiques. D’autre part, la vitamine E contenue dans l’huile première pression à froid de tournesol, le germe de blé et les céréales complètes, contribuent au bon fonctionnement du cerveau, assurant avec les oméga-3 l’intégrité des membranes cellulaires des neurones. En ce qui concerne le magnésium, présent dans les légumineuses, il augmente la tolérance à tous les facteurs de stress. Parmi les plantes cultivées par les producteurs bio, notons la cameline, de la famille des crucifères comme le colza. Son huile, pressée à froid et sans raffinage, contient l’acide gras alpha linolénique (ALA) et une quantité non négligeable de vitamine E. Ses propriétés singulières la rendent efficace dans certaines pathologies dégénératives (cardio-vasculaires, inflammatoires, tumorales).
Éco-habitat et maison-thérapie
Certaines particularités de l’habitat sur la santé font également l’objet de la préoccupation des citoyens. Le mouvement actuel de rénovation écologique répond à la demande. Ainsi, il n’est pas nécessaire de construire des maisons neuves pour jouir d’un lieu de vie à l’empreinte environnementale la moins lourde possible. La géobiologie participe de cette mouvance. Bernard Baudouin, auteur de « La maison-thérapie », publié aux Éditions Ambre, insiste sur le rôle de cette discipline.
La place de ces spécialistes en géobiologie est importante, explique-t-il,
voire primordiale. C’est le dépollueur de l’habitat, le conseiller en hygiène microvibratoire, le professeur en mini-écologie individuelle. Il connaît la pollution chimique physique, électrique. Il sait la mesurer et la traiter. Il connaît les agressions des parasites subtils et le jeu des toxines vibrantes. Se développe également la pratique de l’habitat groupé, appelé éco-village. Il s’agit de lieux de ressourcement où aller passer d’agréables vacances, des week-end, ou encore vivre à temps plein…
Sarah Farel