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La santé et la forme
dans Signes & sens
Le linge bio
s’invite dans l’habitat
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Les opportunités écologiques et durables existent dans tous les domaines. Ainsi et tout en respectant la planète, le choix du linge de maison écolo est vaste et peu onéreux…
Que ce soit pour le linge de lit, de table, pour les rideaux, pour prendre soin de bébé, l’éco-consommateur dispose aujourd’hui à l’envi de matériaux nobles comme le chanvre, le coton bio ou la toile de jute, tant les fabricants sont nombreux à répondre à leurs exigences.
Le chanvre, champion de la fibre écolo
La culture de la plante de chanvre ne nécessite aucun engrais ni pesticide étant très faiblement, voire pas du tout, agressée par les insectes. Elle peut recouvrir un sol en seulement une semaine. Ses racines – s’enfonçant profondément dans la terre – la drainent, l’aèrent et donc la régénèrent. Par ailleurs, sa fibre est l’une des plus résistantes du monde végétal. On l’utilisait jadis pour les voiles et les cordages des bateaux. Le chanvre supporte des températures élevées et possède une grande capacité d’absorption. Mélangé éventuellement à de la soie ou à du coton bio, il devient un tissu des plus souples et des plus soyeux. Son utilisation pour le linge de maison est large : couvre-lits, draps housse, taies d’oreiller, nappes, serviettes… Et si vous pratiquez le yoga, vous pouvez vous offrir un magnifique tapis adapté à cette discipline, tissé à la main, pour moins de 50 euros.
Le coton biologique, un bon réflexe
Alternative incontournable à sa fabrication industrielle, le coton biologique, s’il est d’un coût légèrement plus élevé, reste cependant très accessible et inspire surtout de magnifiques collections de linge de lit aux couleurs et aux motifs variés. À noter que les teintures sont elles aussi écologiques. Un lot de deux taies d’oreiller revient environ à 60 euros, un drap housse à 80 euros et une housse de couette à 180 euros. Pensez également aux accessoires de cuisine tels que le gant (10 euros), le tablier (18 euros) et le torchon (5 euros) et n’oubliez pas toute la gamme de vêtements en coton bio réservée à bébé : pour exemple, une gigoteuse de naissance coûte 30 euros. Profitons-en pour rappeler que si un sac en plastique ne demande que quelques secondes de fabrication, il nécessite de 100 à 400 ans pour se dégrader entièrement ! Sur les dizaines de milliards d’exemplaires vendus chaque année, les uns polluent nos mers (danger reconnu pour les cétacés et les tortues marines) et nos rivières, les autres polluent l’air une fois incinérés. D’où l’intérêt de faire l’acquisition sage d’un ou de plusieurs sacs en coton bio (9 euros) – voire en toile de jute – réutilisables à souhait.
Le lin, une élégance efficace
Anallergique et antibactérien, la culture du lin requiert 10 fois moins de produits phytosanitaires que le coton et s’intègre au système de rotation de l’agriculture biologique. Elle permet, par exemple, d’augmenter le rendement de la terre de 10 à 20 % en plantant des céréales à la suite de sa récolte. Son potentiel de régulation de la température du corps fait, en outre, du lin bio le matériau idéal pour le linge de lit puisqu’il favorise un sommeil de qualité. Mais il est également largement adapté pour la déco de la maison. Ainsi peut-on utiliser la fine élégance de ce textile pour créer une ambiance chaleureuse en ornant son intérieur avec les valeurs sûres que sont les rideaux en lin.
Nadine Minot
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