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Le bio
dans Signes & sens
Pas de salade
sans mon huile bio !
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Depuis les travaux du docteur Catherine Kousmine dans les années 80 et la mise en évidence des acides gras essentiels chargés de vitamines, on sait que les huiles alimentaires bio (de première pression à froid non raffinées) sont aussi nécessaires à la nutrition qu’à la santé…
Le rôle à la fois alimentaire et thérapeutique de l’huile bio est également favorisé par sa teneur en acide linoléïque (oméga 3) et en acide alphalinolénique (oméga 6). Pour optimiser l’assaisonnement de vos salades, découvrez et redécouvrez quelques-unes de ces huiles bienfaitrices…
> L’huile d’olive
Connues depuis l’antique civilisation égyptienne, les incontestables vertus de l’olive et de son « nectar » dépendent de la qualité de son système de pressage. Ainsi, une huile d’olive qui ne serait pas de première pression à froid, explique Jean-Pascal Nusin dans « Les huiles, nutrition et santé », publié aux Éditions Sully, verrait l’ensemble de ses acides gras insaturés altérés, la fameuse vitamine F détruite, les vertus antioxydantes de la vitamine A, de la vitamine E et des polyphénols, compromises. En revanche, lorsque les bonnes conditions d’une fabrication bio sont réunies, sa consommation régulière stimule bénéfiquement l’ensemble des fonctions digestives, prévient les maladies cardio-vasculaires et régule le taux de cholestérol. D’un goût très agréable, elle excelle à tout point de vue pour l’épicurien préoccupé par sa santé.
> L’huile de colza
Idéale pour accompagner une salade de choux, de haricots, de pâtes ou de pommes de terre, l’huile de colza, produit par l’agriculture biologique, élimine les graisses excédentaires et améliore l’absorption d’oxygène. Elle est considérée comme étant très équilibrée de par sa teneur en oméga 6 (de 18 à 30 %) et en oméga 3 (de 6 à 14 %).
> L’huile de germe de blé
Uniquement réservée à des fins d’assaisonnement et non de cuisson, l’huile de germe de blé convient parfaitement à certains états carencés en vitamine E comme, par exemple, celui occasionné par le tabagisme. Une cuillerée à café d’huile de germe de blé dans votre salade quotidienne suffit à couvrir vos besoins journaliers.
> L’huile d’onagre
Identifiée scientifiquement sous le vocable latin d’Oenothera biennis, l’huile d’onagre est particulièrement riche en acide gammalinoléique (AGL), ayant la propriété d’éviter la dégradation cellulaire précoce et donc de retarder les effets du vieillissement. Considérée comme une véritable huile alimentaire anti-âge, elle constitue, selon un article publié dans le n° 57 d’Énergie Santé, l’un des rares produits naturels, avec l’huile de saumon, à avoir été étudié avec les mêmes protocoles d’expérimentation que les médicaments allopathiques. À noter que l’huile d’onagre est reconnue officiellement dans plusieurs pays comme favorisant le traitement de l’eczéma, notamment en Allemagne, en Italie, en Espagne, en Irlande, au Danemark, en Afrique du Sud et en Australie…
> L’huile de noix
Traditionnelle en Isère et en Savoie, l’huile de noix (Juglans regia) est très équilibrée du point de vue alimentaire. Elle agit efficacement en cas de constipation, possède une action vermifuge et prévient les calculs rénaux. Elle s’adapte très bien à toutes sortes de salades mais il est possible de l’incorporer également dans certaines pâtisseries. Il existe d’ailleurs une recette de grand-mère que l’on nomme le gâteau à l’huile de noix que les fins limiers du Web n’auront pas de difficulté à trouver !
Jacqueline Mary
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