Nous savons maintenant avec certitude que l’alimentation traditionnelle, même bien choisie, ne suffit plus à nous tenir en bonne santé.
Les différents chercheurs nutritionnistes, des médecins, des chercheurs de l’I.N.R.S. l’ont mis en évidence. Cette alimentation est carencée en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Ces carences créent chez nous, entre autres, un système immunitaire déficient et, de ce fait, une grande fragilité….
Des règles strictes
Le produits de l’alimentation biologique sont soumis à des règles strictes, précises et contrôlées. Des organismes européens exigent leur respect, se déplacent par audits surprises pour l’accord ou la pérennité du label. La réglementation est formelle et on ne peut transgresser. Statistiquement, les produits bio sont bio à 95 %, ce qui n’est déjà pas si mal. L’organisation des contrôles, des accords d’exploitation se peaufine chaque jour un peu plus.
Le plus bio
Les produits bio contiennent 20 % de protéines, 15 % de calcium, 20 % de magnésium et de potassium, etc… de plus que les produits courants. Les légumes et les fruits sont plus riches en vitamines A, C, E, sélénium, soit autant de facteurs d’anti-vieillissement bien connus. Les minéraux et vitamines sont conservés avec l’enveloppe de ces produits non raffinés qui, comme la farine bio, ont gardé ces éléments nutritifs. La réglementation interdit l’usage d’engrais dans la culture des produits bio. Les insecticides et pesticides sont écartés. Pour résister aux différentes « bestioles » de la nature, les plantes doivent être plus solides et plus robustes. On leur apporte donc de quoi les nourrir naturellement dans ce sens. Cette obligation indirecte du cahier dees charges d’avoir des plantes plus saines sur le plan vitalité profite à ceux qui les consomment. C’est en fait tout le secret méconnu des produits agroalimentaires biologiques.
La redécouverte de la Nature
Il a donc fallu s’intéresser au sol et, au lieu de tuer les bactéries naturelles, s’en servir comme la Nature l’avait programmé. De ce fait, il n’est pas étonnant que ces plantes moins gorgées d’eau aient plus de saveur. Avec elles, on redécouvre le goût des crudités qu’on avait délaissées faute de « goût original ». Nul ne peut transformer les principes de la Nature. Ces plantes sont vivantes, solides, parce qu’elles vivent en symbiose avec les principes naturels, y compris les bactéries et les insectes. D’ailleurs, un autre effet induit de cette alimentation est que, du fait de leur prix, de leur qualité, de leur saveur redécouverte, on consomme moins de sauces animales qui donnent le même goût à tout ce que l’on mange. On participe alors au jeu de la redécouverte de la Nature.
Jean-Marie Delecroix, naturopathe*
*Pour en savoir plus, lire :
"La nouvelle alimentation",
Éditions Médicis.
La règle des 5 fois 20
Dans un repas donné il faudrait veiller à l’équilibre suivant en volume :
• 20 % de végétaux crus frais.
• 20 % de végétaux cuits.
• 20 % de fruits bien mûrs ou secs.
• 20 % de viande, œuf, poisson, fromage.
• 20 % de farineux et sucres comme les pâtes, le pain, les pommes de terre.
Et puis, de temps en temps, on fera un petit excès afin de régler quelques comptes psychologiques et stimuler nos défenses. On a en effet remarqué que les gens rigoureux en nutrition supportent moins bien les écarts que les autres : sans doute ces derniers payent-ils la petite « facture » au coup par coup tandis que les premiers la paient en bloc…