Sonnette d’alarme d’un système de croissance qui met en péril notre environnement, une conférence des Nations-Unies en 1972 à Stockholm avait déjà jeté les bases d’une expression qui nous est aujourd’hui familière. Mais quid du développement durable ?
L’ADEME, l’Agence De la Maîtrise de l’Energie, est en France l’organisme incontournable en matière de développement durable. Elle englobe la notion d’écologie et de recherche en matière d’énergies renouvelables.
Une perspective altruiste
Défini en 1987 par une commission mondiale (la « commission Brudtland ») comme étant un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs, le développement durable s’inscrit dans une perspective altruiste qui intègre la transmission. En effet, il s’agit d’une attitude qui consiste à sortir d’une notion du « tout et tout de suite ». Une prise en compte des limites d’un système d’exploitation des ressources à court terme. Une expression, comme Après moi le déluge !, exprime bien l’égocentrisme dommageable d’une société qui se préoccuperait peu de ses enfants. D’ailleurs, depuis 2004, les pouvoirs publics en lien avec L’ADEME ont mis en place un programme d’éducation au développement durable, visant à sensibiliser l’opinion.
Pierre Herriot
Comment recycler les vêtements ?
Faire du neuf avec du vieux, c’est appliquer le vieil adage, mais ô combien d’actualité, de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Ainsi, tous les vieux vêtements et vieux tissus sont recyclables. Lavés, débarrassés des parties métalliques comme les boutons, ils sont triés, redécoupés et expédiés vers différentes filières qui vont les utiliser, par exemple dans l’industrie comme chiffons d’essuyage. Des bornes de collecte sont accessibles un peu partout à cet effet. Il s’agit d’un geste de développement durable qui permet de ne pas avoir de nouveau recours à de la matière première.