Même s’il reste encore beaucoup à accomplir en matière de protection de la planète, il serait injuste de se désoler outre mesure. Témoins les programmes d’enseignement de l’école primaire qui prévoient, en lieu et place de nos mythiques « leçons de choses », une sensibilisation officielle des élèves au respect de l’environnement. Dès 7 ans, nos bambins apprennent l’importance de la nécessité d’économiser l’eau. À 8 ans, ils savent que le traitement des déchets passe par une responsabilisation citoyenne. Un bel hommage rendu aux pionniers qui criaient dans le désert, il n’y a pas si longtemps encore. Mais le défi est encore plus actuel que jamais du fait que nous n’avons plus droit à l’erreur. Nos enfants nous surveillent désormais !
Nombre d’associations sont aussi là pour que nous ne nous endormions pas sur nos lauriers. À l’autre bout du monde, elles militent pour un avenir meilleur, en soutenant les populations rurales dans l’exploitation durable de leur milieu. Elles offrent un appui technique et financier, accompagnent les porteurs de projet dans des pays particulièrement exposés au dérèglement climatique. En Indonésie, à Madagascar, au Mali et ailleurs, des femmes et des hommes œuvrent inlassablement loin des médias. L’humanité n’est donc pas aussi pervertie que certains le clament. Cette conscience universelle, à nous de la relayer dans notre quotidien, ne serait-ce que pour faire mentir les rumeurs indélicates…
L’éco-consommation
Les attitudes éco-responsables en matière de consommation contribuent à participer activement à la protection de la nature. Parmi elles, le comportement dit du consom’acteur ou consommateur responsable : cet homme averti privilégie un label environnemental qui l’assure de la provenance de son achat. Il peut même s’informer auprès du fabricant des conditions de travail dans lesquelles a été conçu le produit. L’éco-consommation adhère avec détermination au principe du commerce équitable. Le concept devient un véritable levier économique puisque l’on peut trouver aujourd’hui un maximum d’entreprises qui, face à la demande, n’ont pas d’autres choix que de s’impliquer dans l’immense chaîne du Développement durable. L’alimentation bio, le mobilier, les vêtements écologiques possèdent désormais des réseaux fiables. La magie d’Internet y contribue largement dans la mesure où il suffit d’y faire une recherche pour voir apparaître sur l’écran de l’ordinateur une boutique, un site, un blog offrant toutes les informations et astuces nécessaires pour consommer de manière écologique, sans frustration aucune. Le recyclage fait aussi partie de la démarche du consom’acteur.
Le compostage
Il séduit les nombreux adeptes de l’éco-construction qui ont prévu un petit jardin attenant à la maison. Le compostage, c’est tout simplement faire du déchet une richesse. Le principe consiste à réduire le volume d’ordures ménagères destiné à la décharge. Il est nécessaire d’acheter un composteur, à partir de 50 euros, pour que le sol soit fertilisé et que le cycle de la vie continue. Le compost favorisera l’éclosion des fleurs, ainsi que la production des légumes du potager, sans utiliser le moindre produit chimique.
Les économies d’énergie
Dans ce domaine aussi, les astuces fleurissent. L’utilisation d’ampoules fluo compactes ou de LED allège la facture d’électricité. Certains ont déjà adopté les toilettes sèches modernes (ou toilettes à litière bio-maîtrisée), réalisant une économie d’eau correspondant à plus de 10 m³ par an et par personne, tout en offrant un compost réutilisable. Les adoucisseurs d’eau et autres ioniseurs offrent la possibilité de purifier l’eau du robinet et donc de la consommer comme une eau minérale.
L’utilisation du bois
Contrairement au plastique, les meubles en bois sont plus résistants et se réparent facilement. Ce matériau noble est conseillé dans le domaine de la construction. Il s’agit d’une ressource renouvelable.
Jean-Michel Ferrys
