Le bio
dans Signes & sens
Intégrer la protection de l’environnement dans les gestes quotidiens et les choix en matière d’achat constitue le défi du XXIème siècle. C’est ainsi que les programmes scolaires font une place à l’éducation au développement durable. Une manière d’anticiper…Réduire la pollution, c’est aussi faire la différence entre le superflu et l’essentiel. Pour cela, il s’agit de poser les bonnes questions. Un engagement individuelL’éco-consommation ne se résume pas à exiger mais convoque des éco-gestes, tel celui de se limiter dans l’achat de produits jetables comme les sacs plastiques, par exemple. D’autre part, la réflexion est de mise avant de consommer : En ai-je vraiment besoin ? Quelle quantité m’est nécessaire ? Cet objet est-il réparable ? Quelle est sa durée de vie ? Est-il recyclable ? Selon la présidente de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), tous ces petits actes sont essentiels et permettront à chacun d’être, ou de redevenir acteur de sa consommation… Éthique et écologieDe moins en moins passif, l’éco-consommateur exige la traçabilité des produits qu’il achète. Ainsi demande-t-il avec raison d’être informé sur le parcours du produit, de sa fabrication à son conditionnement, en passant par les différents intermédiaires. Le commerce équitable donne le ton puisqu’il garantit la non exploitation abusive tout au long du circuit. Les critères concernant l’analyse du cycle de vie (ACV) font aussi partie des exigences de cette forme de consommation responsable. Une dynamique en marcheSelon un site spécialisé dans l’éco-consommation, presque la moitié des Français ont un comportement en lien avec le respect de l’environnement. Ce qui montre une réelle prise de conscience d’un public qui a tout à y gagner. Simplement parce qu’être éco-consommateur n’exclut pas le plaisir. Bien au contraire, il s’agit – et beaucoup l’ont compris – de prendre soin de soi, des autres, tout en faisant de réelles économies...
Georges Ripert |
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