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Le développement personnel
dans Signes & sens
Les objectifs
du commerce équitable
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« Du commerce, pas de l’assistance ! ». Ce cri du cœur lancé à Genève en 1964 par des représentants des pays du Sud donnait déjà le ton de ce qui allait devenir une éthique économique qui fait de plus en plus d’adeptes.
Améliorer le sort de petits producteurs face aux lobbies internationaux est le premier objectif du commerce équitable. Mais il s’agit aussi de sensibiliser le consommateur quant aux injustices des règles du commerce international.
Des origines à nos jours
Dès la fin des années 40, Edna Ruth Byler revient de Porto Rico avec dans ses bagages plusieurs articles de broderies fabriquées par des femmes en difficultés. Elle vend ces produits à des amis, à des voisins. Le succès est tel que 15 ans plus tard l’action devient un programme officiel sous le nom de « Selfhelp, Artisans du Monde », puis une solide organisation de commerce alternatif baptisée « Dix Mille Villages » en 1996. Aujourd’hui, plus de 270 OCE (Organisation de Commerce Équitable) existent de par le monde tissant un réseau de 60 pays.
Une dynamique de partenariat
Tout projet de commerce équitable s’inscrit dans une dynamique d’ensemble. Ainsi en est-il du projet de développement et d’éducation initié par la Fédération ISF (Ingénieurs sans frontières) au Mali qui travaille en partenariat avec l’association Max-Havelaar pour la promotion du commerce équitable. Il s’agit de stimuler des compétences qui sont déjà là mais non encore développées, l’esprit étant d’apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson…
Une sensibilisation tous azimuts
La sensibilisation au commerce équitable fait partie des objectifs d’une OCE. Le message semble passer puisque de plus en plus de lycées et collèges, par l’intermédiaire des équipes pédagogiques sensibilisent leurs élèves. Témoin la « Semaine de sensibilisation du commerce équitable » organisée par le foyer socio-éducatif du Lycée Eugène Delacroix de Maisons-Alfort. Panneaux d’affichage, conférences/débats, invitation de différentes ONG au programme pour montrer qu’il ne s’agit pas seulement d’une mode mais bien d’un enjeu éducatif.
David Sarnette
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