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Laque Il y a laque et laque ! D’origine minérale, elles sont connues pour leur particulière solidité. D’autres se révèlent moins efficaces telles que les laques d’alizarine ou les laques de garance. Il est vrai qu’au fil du temps, la laque a connu des approches différentes. Autrement dit, ce colorant évolue, se modifie, jusque par des effets de mode. En son principe, cette technique nécessite un support spécifique. En règle générale, il s’agit de baryum, d’alumine ou encore de silice. D’où un pouvoir insoluble. Au moyen-âge, le monde végétal, dont le bois du Brésil, est largement utilisé pour obtenir ce produit singulier. Puis les pigments font leur apparition dans ce procédé. Sans oublier les tissus devenus inutilisables, qui connaissent une seconde vie grâce à la récupération des couleurs, notamment au XVIIIème siècle. Les années 1970-1980 s’emparent à leur tour de la laque, tous azimuts, comme un joli clin d’œil à un complément artistique dont il est finalement difficile de se passer…
Ivan Calatayud |
