Au XIXème siècle, en France, la xylographie acquiert ses lettres de noblesse, atteignant même le firmament ! Il s’agit d’un procédé de gravure sur bois paradoxal dans la mesure où il nécessite une méticulosité exemplaire parce qu’il utilise comme matériau le buis pour sa dureté. Plus précisément, le cœur de cet arbuste symbolique est taillé en diagonale à l’aide, généralement, d’un burin, voire d’une échoppe mais aussi d’un burin-échoppe. La reconnaissance de la xylographie est due au talent de Bewick (Fables de Gay, 1779) mais il faudra donc que l’Hexagone patiente quelques décennies pour découvrir cette technique étonnante. Ainsi, en 1817, Charles Thompson s’installe à Paris pour y former des graveurs. Quelques années plus tard, l’amélioration de la technique est telle que la xylographie est reconnue comme un art à part entière. Elle est portée au plus haut par des noms prestigieux, tels Honoré Daumier, Gustave Doré, Tony Johannot ou encore Célestin Nanteuil. Notons qu’une confusion est souvent faite entre xylographie et bois gravé. Aujourd’hui, la xylographie est tombée en désuétude.
|
Mentions légales Signesetsens.com ©