Le bonheur, on ne le trouve pas, on le fait, disait Arnaud Desjardins qui a transmis et laissé en héritage les concepts précieux de sa philosophie spiritualiste. Il ajoutait que le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque mais de la façon dont nous nous servons de ce que nous possédons...
Cette sagesse mérite vraiment d'être travaillée à une époque où le moindre grain de sable sur le chemin a tendance à nous faire vaciller, flancher et baisser les bras. Oui, le bonheur réside dans le simple fait de regarder, d'apprécier, de savourer tous les éléments positifs de notre vie. Et Dieu sait s'il y en a ! Et ce, quelle que soit notre situation. Un autre grand nom - Mikhaël Aïvanhov -, ésotériste français du siècle dernier, donnait des conseils identiques pour vivre notre existence pleinement : ainsi, pour lui, même si la santé défaille et nécessite une hospitalisation, une journée passée à la clinique, malade, offrira toujours un rayon de soleil bienfaisant par le biais d'une visite inattendue d'un proche aimé, une émission télévisée porteuse d'un message libérateur, une douleur physique qui se calme pour se taire un temps avec de quoi se " re-poser "... Aïvanhov, conscient des problèmes financiers d'un grand nombre de citoyens, rappelait aussi que tous ceux qui souffrent de ne pas avoir ou de ne plus avoir de jardin peuvent profiter des jardins publics, sans même avoir à les structurer et les entretenir !
Se servir de ce que nous possédons nous rend assurément heureux, optimiste, humain, efficace. Que demander de plus ?
Chantal Calatayud