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Le développement personnel
dans Signes & sens
Attirer et faire fructifier
les opportunités
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Repérer ce qui nous convient, être au bon endroit au bon moment… Si certains semblent être poursuivis par le mauvais sort, d’autres possèdent au contraire un véritable don pour déceler les occasions de réussite. Simple question d’attitude ?
Nos jolis coups du sort ou, plus exactement, notre capacité à les générer ne dépend pas d’une hypothétique bonne étoile mais bien du regard que nous portons sur la vie. Ce n’est pas un effet du hasard si certains n’arrivent jamais à rien et d’autres réussissent presque tout ce qu’ils entreprennent. Les chanceux mettent en place, souvent de façon inconsciente, un solide arsenal de techniques psychologiques favorables au succès. Qui niera que les possibilités d’identifier les opportunités sont plus grandes quand on positive son existence ? Car, tout simplement, si on s’attend à réussir – même si ce n’est pas toujours le cas –, on entreprend forcément plus de choses qu’en étant pessimiste. Statistiquement, les chances de succès (d’obtenir un emploi, de gagner à un jeu) ne peuvent être que plus importantes. La force de conviction opère favorablement sur le résultat final. L’essentiel est de participer, disait le baron Pierre de Coubertin. Effectivement, plus on participe, plus on a de chances de gagner.
Relativiser
Cependant, l’enthousiasme ne suffit pas. D’autres facteurs entrent en jeu pour détecter et faire fructifier les opportunités. Il faut être ouvert, s’intéresser de près aux évènements et aux gens qui nous entourent et persévérer en dépit des échecs. Autre disposition d’esprit très importante : la capacité à relativiser ses malheurs, en imaginant que la situation aurait pu être pire. En fait, être opportuniste au bon sens du terme, c’est refuser la fatalité, même quand elle se manifeste. Le psychologue américain Richard Wiseman dresse du chanceux le profil suivant : Extraverti (il a beaucoup d’amis et est en contact avec plus de gens que la moyenne, ce qui lui assure autant d’occasions de rencontres fructueuses), charismatique (les gens viennent spontanément à lui), détendu (il n’est pas obnubilé par ses soucis), réceptif, ouvert à la nouveauté, faisant confiance à son intuition (qu’il développe en pratiquant la relaxation), résolument optimiste (il s’attend toujours à ce que tout aille mieux), persévérant, confiant en lui-même et insensible à la superstition.
Être chanceux !
Comment, à votre tour, déceler les occasions de réussite ?
– Soyez open ! N’hésitez pas à entrer en contact avec les gens. Qui sait si, par leur biais, vous n’entendrez pas parler de quelque chose pouvant vous intéresser, qu’il s’agisse de logement ou de travail ? Plus vous aurez une existence active et bien remplie, plus vous aurez l’occasion de croiser de nouvelles têtes.
– Il ne suffit pas d’aller vers autrui, encore faut-il que vous soyez d’un agréable commerce. Souriez et adoptez des postures ouvertes. À savoir : ne croisez pas les bras ou les jambes, penchez-vous vers votre interlocuteur, faites des gestes amples. Bien sûr, une fois le contact établi, consacrez du temps à vos nouvelles relations.
– Soyez enclin à la nouveauté. Ne vous livrez pas toujours aux mêmes activités, ne goûtez pas sempiternellement aux mêmes plats, n’empruntez pas les mêmes itinéraires, n’achetez pas les mêmes produits, ne partez pas en vacances dans les mêmes endroits. Cela multiplie les chances d’occasions fortuites.
– N’imaginez pas toujours le pire. Au contraire, attendez-vous à des choses positives et ce, dans tous les domaines : travail, amour, vie sociale, finances, santé… Et si vous êtes frappé par un coup dur, ne vous dites pas que vous êtes définitivement maudit mais, au contraire, qu’il s’agit d’un simple aléa.
– Ne doutez pas de vos capacités. Si vous croyez en vous, les autres seront davantage portés à vous faire confiance.
– Essayez de voir les côtés positifs des malheurs ou des échecs que vous avez pu vivre. Par exemple, vous avez échoué au concours d’entrée d’une grande école ou d’une administration. Au fond n’était-ce pas préférable ? Peut-être cette voie n’était-elle pas pour vous ? Autre exemple : vous avez divorcé, certes, mais cette séparation vous permettra peut-être de rencontrer un autre partenaire, beaucoup plus en adéquation avec vous. Inutile donc de vous appesantir sur les éléments négatifs.
– Si vous subissez plusieurs échecs successifs (entretiens d’embauche ratés, rendez-vous galants tournant au fiasco, etc.), ne vous découragez pas. Au contraire, creusez-vous la tête pour mettre au point de nouvelles techniques d’approche, plus constructives. Ainsi, en adoptant des attitudes et des dispositions d’esprit positives, on peut parvenir à créer sa propre chance. Et cela, de façon plus efficace que tous les gris-gris et amulettes du monde.
Nathalie Petitjean
7 idées fausses sur l’ambition
L’être humain est facilement donneur de leçons ! Quant à la morale filiale, elle est curieusement souvent mêlée de contradictions. D’où des idées fausses bien ancrées qui finissent par fabriquer – et c’est un comble – de l’échec. Mais pour se débarrasser d’un héritage séculaire glauque, encore faut-il en avoir conscience… À nous alors de liquider les aberrations suivantes :
- L’ambition est un défaut.
- L’ambition ? De l’orgueil mal placé.
- Les dents de l’ambitieux rayent le parquet.
- L’ambition cache le mépris de l’autre.
- L’ambition sert la rivalité.
- L’ambitieux n’a pas d’amis.
- Ambition rime avec rétorsion et déception.
À toutes ces mauvaises idées reçues, nous pouvons rétorquer tout de go pour notre plus belle évolution et à l’instar d’Antoine de Saint-Exupéry que la modestie est une qualité médiocre !
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