Que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public, le métier de jardinier offre de nombreux débouchés. Pour peu que l’on soit attiré par la nature et le grand air, cette option professionnelle constitue un choix d’autant plus judicieux que la vague verte toujours croissante profite aux entreprises de création et d’entretien de jardin. Cette branche génère pas moins de 2 400 emplois par an.
La fonction d’un jardinier recouvre de multiples tâches : créer, aménager et entretenir parcs, jardins et terrains de sport. Il doit être capable de préparer les sols pour les semis, de planter des fleurs ou des arbustes, de s’occuper des allées et des pelouses.
Les formations diplômantes
Plusieurs diplômes préparent au métier dans environ 80 établissements répartis dans l’Hexagone. Les deux principaux cursus sont celui aboutissant au CAPA (Certificat d’aptitude professionnelle agricole) « travaux paysagers » et au CAPA « productions horticoles, spécialités pépinières, productions florales et légumières ». Viennent ensuite le bac pro « aménagements paysagers », le bac pro « productions horticoles », et le bac techno STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant).
Évolution de carrière
Un jardinier, salarié d’une collectivité locale ou d’une entreprise, peut évoluer vers une fonction de chef d’équipe. Avec une formation complémentaire de type BTSA (Brevet de technicien supérieur agricole), il est habilité à prendre la direction d’une jardinerie ou d’une entreprise. Certains préfèrent monter leur propre affaire en tant qu’artisan ou se spécialiser comme jardinier de terrain de golf.
Le salaire de base
Un débutant touche un salaire variant entre 1425 euros et 1600 euros brut mensuel.
Nathan Benoit