Il est toujours agréable d’assouvir son envie d’entreprendre. Le désir multiplie la créativité et la belle aventure d’une idée qui prend corps pousse davantage encore à aller de l’avant. Des établissements de coaching et de management, offrant des formations de qualité pour que la réussite soit au rendez-vous, contribuent positivement à cette évolution légitime.
Créer une entreprise demande cependant, pour que le projet se pérennise, un minimum d’élaboration. Ainsi, s’assurer que le concept, qui en est la source, correspond à une réelle motivation, et non à une simple lubie sans lendemain, nécessite de mettre de l’ordre dans ses pensées !
Du réalisme avant tout !
Quelle que soit l’activité choisie, tout projet doit être clairement identifié. Il est donc nécessaire de le définir en quelques lignes, sur une feuille de papier, de manière à en cerner les différents aspects (caractéristiques du produit ou du service proposé, ainsi que sa pertinence). N’hésitez pas à prendre ce temps. Cette phase permet de s’assurer que l’idée de départ est réaliste et donc réalisable. En outre, il est important de ne parler de votre décision qu’à des personnes susceptibles de vous donner des conseils positifs. Évitez de vous confier rapidement à un entourage qui peut vous prendre pour un hurluberlu par simple rivalité inconsciente, vous démotivant par voie de conséquence…
Détermination et passage à l’acte
Une fois vos bases conceptuelles bien clarifiées, le moment est venu de vous adresser aux organismes compétents : Chambre des métiers, banque, etc. Monter son entreprise n’est pas un parcours du combattant inaccessible. Si cependant des obstacles se présentent, il s’agira de rebondir de manière positive. Soit en reconsidérant le projet initial, soit en laissant une latence. Tout ce qui se met en travers de la route a un sens. Un coach dira même qu’il s’agit d’une protection qui, si on la considère en miroir, indique un nouveau chemin. Être capable de surseoir ne signifie en aucun cas baisser les bras. Ainsi, Yves, spécialiste de la rénovation de meubles anciens, était salarié. Il voulait toutefois créer sa propre entreprise mais avait besoin d’un local qu’il n’avait pas les moyens financiers d’acquérir. Sans abandonner son projet, confiant, il a décidé d’attendre qu’une solution finisse par jaillir. Jusqu’au jour où une relation, collectionneur de son métier, lui a proposé de rentrer en tant qu’associé dans sa société de rénovation…
François Devouze
Les aides financières
L’argent, lors d’une création d’entreprise, est toujours le nerf de la guerre mais l’État peut accorder un prêt à la création d’entreprise (PCE). Se chiffrant entre 2000 et 7000 euros, il nécessite cependant un financement bancaire équivalent à deux fois la somme du prêt d’État. Il existe aussi l’EDEN (Encouragement au développement d’entreprise nouvelle). Il s’agit d’une avance de fonds, remboursable, à taux 0 : 6000 euros en tant que créateur unique si vous êtes Rmiste de moins de 30 ans ou demandeur d’emploi de plus de 50 ans. Quant au prêt d’honneur du réseau Entreprendre, il concerne les créateurs d’entreprise susceptibles de créer des emplois. L’aide se chiffre entre 15000 et 45000 euros sans intérêts et avec accompagnement à la à la clé sous forme de parrainage.