Éprouver la sensation de n’avoir rien à perdre permet de partir gagnant. La règle est basique mais pourtant pas toujours applicable sans méthode. C’est bien là que le coaching peut venir en aide…
Toujours accrochés à nos acquis, ils finissent par devenir des handicaps si nous n’y prenons garde. Ainsi la stratégie du beurre et de l’argent du beurre n’est-elle pas la bonne solution pour réaliser toutes nos potentialités. Au contraire, savoir quitter de pseudo sécurités, prendre des risques mesurés et adéquats, transforment à coup sûr le manque en désir, le rien en tout !
Identifier ses potentialités
Le coaching travaille essentiellement sur l’estime de soi. Cette discipline part du principe que tout est possible à partir du moment où l’on s’aime. Ainsi, le coach accompagne une véritable transformation de l’état d’esprit du consultant. Car, face à soi-même, nous avons tendance à nous déprécier, à nous « mal-aimer ». Le coaching aide, au contraire, à nous « bien-aimer », condition essentielle pour attirer la chance et découvrir que le miracle étant en nous, nous pouvons y accéder. Le coaching, c’est aussi une éthique : pas question de réussir avec un sentiment de vengeance quel qu’il soit. Si tout un chacun possède le potentiel et la légitimité de réaliser ses objectifs, les fausses conceptions ancrées profondément en nous empêchent d’avancer. Le coaching se charge d’en faire table rase ! Romain, 47 ans, électrotechnicien, à cause d’un licenciement économique se désocialisait peu à peu et pensait être
au bout du rouleau. N’ayant plus rien à perdre, dans un sursaut de fierté, il décida cependant de consulter un coach :
J’ai découvert en quelques séances, dit-il,
que j’avais passé ma vie à dépendre de la volonté d’autrui. Alors que je pensais n’être plus capable de travailler, le coaching peu à peu m’a recentré sur moi. Avec l’argent que j’avais mis de côté, je me suis associé avec un commercial et je suis maintenant à la tête d’une petite entreprise d’électricité. Je travaille autant qu’avant mais, aujourd’hui, je m’autorise à le faire pour ma boîte. D’ouvrier licencié, grâce au coaching je suis désormais patron. De plus, étant passé par la case « salarié », je sais reconnaître l’apport de mes deux employés et ils me le rendent bien. Mon entreprise est de plus en plus sollicitée. J’ai l’impression de commencer une nouvelle vie…
Impossible n’est pas « coaching » !
Partir gagnant sans être invalidé par des échecs apparents est donc une bonne façon de vivre. Ainsi le coaching est-il en adéquation avec tous les pionniers de la Pensée positive, d’Émile Coué à Joseph Murphy, en passant par Norman Vincent Peale. Il s’agit de reprogrammer un mental qu’une éducation avait un peu trop bridé à coups d’injonctions négatives, conscientes ou inconscientes. En outre, l’accompagnement coaching présente l’avantage d’aider à se fixer des objectifs tenant compte de la réalité. Si on peut affirmer qu’impossible n’est pas coaching, ce n’est en aucun cas de toute-puissance illusoire dont il est question mais plutôt d’une nouvelle adaptabilité génératrice d’un réel mieux-être.
Robert Defon
Plus de richesses dans votre vie !
L’expression « Faire fortune » s’applique au départ plutôt à celui qui n’est pas riche. Toutefois, comment devenir riche (à tous les niveaux) si on a cette impression suffisante mais illusoire de ne manquer de rien ? La vacuité est donc moteur. Seul l’individu qui sait se ménager un espace vide peut le remplir. La psychanalyse nomme cet état désir, toujours en mouvement. Il naît d’une savante alchimie entre frustration et détachement. Le coaching adhère à cette position. Témoin John Edward Tang, auteur de « Plus d’argent dans votre vie » publié aux Éditions Fortuna, qui affirme que le désir de gagner ou de faire fortune passe par un dynamisme certain mais aussi par un détachement avec l’argent... Ainsi, le sentiment de ne rien posséder d’une manière définitive rejoint l’assurance de n’avoir rien à perdre et donc tout à gagner… Comme tout ici-bas, rien de nouveau ne peut fonctionner tant que nous restons fixés à d’anciens schémas obsolètes. Que ce soit dans les domaines relevant de l’affectif, du social ou du professionnel, s’acharner à ne pas vouloir lâcher des valises sans poignée nous empêchera toujours d’avancer.
