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Le développement personnel
dans Signes & sens
Les bonnes raisons
de s’offrir un scooter
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Synonyme de liberté et de convivialité, ce moyen de locomotion mythique n’en finit pas de faire des émules. Cette motocyclette originale doit son nom au verbe anglais « to scoot » signifiant « patiner ». À l’origine, elle était construite à base de pièces d’avion de combat par la compagnie italienne Piaggo.
En effet, à l’issue de la guerre de 1939/1945, la société étant sommée de ne plus construire d’aéroplanes, Enrico Piaggo, le fils de son fondateur, eut l’idée de développer ce type de « deux-roues » de manière à créer un nouveau débouché à ses usines. Le premier scooter – la fameuse « Vespa » – naquit donc en 1946, eut un énorme succès et ouvrit la voie à d’autres constructeurs. Véritable phénomène de société, le scooter règna en maître de 1950 jusqu’au milieu des années 1970. Après une brève perte de vitesse, il ressurgit dans les années 1980, redevenant aujourd’hui un symbole de jeunesse et de vitalité. Le scooter électrique, parfaitement au point, déjà populaire dans de nombreux pays d’Asie et offrant beaucoup d'avantages du point de vue écologique, semble être un atout de plus à mettre au compte d’une notoriété qui n’est pas prête de se démentir…
L’atout ville
Facilité de prise en main, faible consommation, confort et protection restent les critères pratiques qui font qu’à cylindrée égale (125 cm3), le citadin opte plutôt pour un scooter que pour une moto, plus adaptée quant à elle aux longues distances. Le nombre croissant d’automobiles générant dans les villes les bouchons n’est pas étranger à ce choix.
Un pilotage simplifié et confortable
Autre atout non négligeable : un scooter n’oblige pas son pilote à jouer sans cesse avec le sélecteur de vitesse. Sans être initié, un néophyte est capable de rouler sur un scooter dès son acquisition. L’absence de pédale au pied et de boîte de vitesse en simplifie grandement la conduite. Il est sans conteste le deux roues le plus facile à prendre en main. En outre, le scooter est doté d’une assise confortable et son carénage est agencé de telle sorte que les pieds et les mains bénéficient d’une excellente protection. D’autant qu’il est possible d’y rajouter un tablier couvrant jusqu’à la taille. Certains modèles sont même équipés d’un pare-brise pour protéger du vent et de la pluie.
Le scooter écolo
À l’instar de certaines automobiles, des constructeurs ont mis au point le scooter hybride. Il fonctionne avec deux moteurs, l’un thermique et l’autre électrique. À vitesse faible, en ville, le scooter ne dégage aucun gaz polluant. À partir de 60 km/heure, le moteur thermique se met en action, ainsi que dans les accélérations exigées par un dépassement. La batterie se recharge, selon les modèles, soit automatiquement grâce à un système de récupération d’énergie, soit en la branchant sur une prise secteur. Quoi qu’il en soit, l’économie d’essence est équivalente à plus 50 %, comparée à un scooter thermique. L’entretien est minime du fait d’une usure moindre (vidanges espacées).
Le scooter « trois » roues
Depuis quelques années apparaît sur le marché le scooter à trois roues. L’avantage ? Pour une grosse cylindrée, il n’est plus nécessaire de la béquiller, surtout si l’engin pèse 250 kg. La stabilité s’en voit améliorée. Inutile de mettre pied à terre à chaque feu rouge. Plus puissant qu’un « deux roues », ce type de scooter peut atteindre 130 km/heure et est autorisé à emprunter l’autoroute. Un argument sécuritaire de plus : la distance de freinage diminue de 20 % par rapport à une moto ou à un scooter classique.
Pierre Montagnac
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