Si notre âme sœur existe, quelles sont nos chances de la rencontrer ?
Un petit calcul de probabilité nous livre une estimation. Soit une population mondiale d’environ six milliards d’individus, et pour simplifier la moitié de chaque sexe. Eliminons les enfants trop jeunes pour être amoureux et les personnes ayant choisi une autre voie que l’amour (par exemple les ordres religieux). Il reste donc environ deux milliards et demi d’âmes sœurs potentielles pour un individu du sexe opposé. À supposer que les portraits de toutes ces personnes alimentent une banque de données mondiale et que la seule vue du visage permette de reconnaître son âme soeur, soit deux secondes par visage, il faudrait consacrer plus de trois cent dix-sept ans, à raison de douze heures par jour, pour parcourir l’ensemble des portraits. Ce qui représente quand même quatre vies humaines moyennes ! Il faudrait dans ces conditions bénéficier de beaucoup de chance pour croiser le regard de notre âme sœur dans la première vie. La probabilité que cela tombe sur le premier visage visionné (ou n’importe lequel par ailleurs) n’excède guère celle de gagner le gros lot d’une loterie dans laquelle il faut six bons numéros parmi une quarantaine.
Yves-Alexandre Thalmann*
*Pour en savoir plus, lire :
" Les 10 plus gros mensonges sur la vie de couple "
Editions Dangles