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Le développement personnel
dans Signes & sens
L’acteur Benoît Poelvoorde, ayant incarné notamment le sosie de Claude François dans le film « Podium », a témoigné dans la presse du rôle salvateur qu’a joué son chien lors de sa dépression. Combien d’anonymes encore nos amis à quatre pattes ont-ils aidés à traverser des obstacles ?
La race canine, célèbre pour sa fidélité, possède en outre l’énorme avantage d’être facilement éducable en fonction de ce que l’Homme attend d’elle. Déjà au service des malvoyants depuis longtemps, le chien est devenu depuis bientôt une trentaine d’années un véritable assistant thérapeutique pour toutes sortes de situations.
Le chien d’assistance
Choisi en fonction de son calme et de sa capacité à répondre à des sollicitations spécifiques, le labrador est un chien d’assistance par excellence. Il sait ramasser un objet tombé à terre, apporter un téléphone, ouvrir et fermer les portes, allumer et éteindre la lumière, aider au déplacement d’un fauteuil roulant dans des endroits difficiles d’accès… Des associations d’handicapés moteur trouvent ainsi en lui un allié de taille.
Se comprendre sans se parler
Le professeur Hubert Montagner, directeur de psycho-physiologie de la Faculté des Sciences de Besançon, a beaucoup étudié les relations qu’entretiennent l’enfant et l’animal. Ainsi a-t-il insisté sur l’importance de cette relation non-verbale. La capacité de se comprendre sans se parler s’étaye, selon le professeur Montagner, sur la gestuelle : port de la tête, attitude du visage, permettant à l’animal d’appréhender l’état émotionnel de l’enfant. Toujours est-il que les résultats positifs au niveau psychologique sont avérés. Un enfant agressif ou, au contraire, mélancolique, voit son comportement évoluer grâce à cette relation singulière. Il est prudent toutefois de consulter un spécialiste afin de choisir l’animal le plus en adéquation avec la problématique éventuelle du bambin.
Mieux qu’un antidépresseur !
Jean-Marc a vécu une séparation difficile après 8 ans de vie commune : Notre divorce était inéluctable et nous l’avons décidé d’un commun accord. Pourtant, je ne me doutais pas que notre décision me mettrait dans un tel état mélancolique. Heureusement, j’avais à mes côtés un épagneul tibétain. Il m’a permis de traverser cette période douloureuse. Je rejoins l’affirmation de Boris Cyrulnick, cet éthologue célèbre qui confiait à l’époque à un magazine : « Le chien a tous les effets du Temesta »…
Claude Mesnard
La niche idéale
Selon les spécialistes animaliers, les bonnes questions à se poser lorsque l’on s’enquiert d’une niche pour son quadrupède préféré sont :
1) Est-elle adaptée à la taille de mon animal ?
2) Se nettoie-t-elle facilement ?
3) Protège-t-elle suffisamment du froid comme du chaud ?
4) Bénéficie-t-elle d’une isolation correcte quant au plancher ?
5) Est-elle suffisamment solide ?
Bon achat !
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