Notre société est en pleine mutation. Le contexte sociologique offre de ce fait des opportunités d’emplois nouveaux, notamment dans le domaine du bien-être et de l’écologie. Ainsi, les « métiers verts » ont le vent en poupe mais également tout ce qui concerne les professions en lien avec le psychisme (psychanalyse, art-thérapie, coaching…). Des centres de formation, reconnus pour leurs compétences, proposent des sites-ressources permettant d’envisager l’avenir avec de réels projets…
Créer sa propre entreprise ou s’intégrer dans un créneau porteur, grâce à des capacités spécifiques, ne relève pas de l’utopie. Loin de là. Devenir, par exemple, conseiller en phytothérapie est accessible à quiconque s’intéresse aux plantes. Dans une société où la femme travaille de plus en plus, le secteur de la petite enfance est aussi en plein essor. Rappelons d’ailleurs qu’une formation – allant de 4 à 12 mois selon la formule choisie – au métier d’auxiliaire de puériculture – ne demande aucun niveau pré-requis. Les suggestions qui suivent constituent un éclairage intéressant, voire utile…
- Les métiers verts : la prise de conscience officielle de l’importance du développement durable et de la préservation de l’environnement ouvre une voie sans précédent au niveau professionnel dans ce domaine. Ainsi, le Feng Shui et toutes les disciplines concernant l’habitat sain arrivent en tête dans les prévisions statistiques. On prévoit en effet la création officielle de plus de 300 000 emplois dans ce domaine. Les énergies renouvelables nécessitent des compétences nouvelles et les constructeurs de « maisons vertes » recrutent abondamment.
- Les métiers de la Psy : dans un monde où tout va très vite et dans lequel les repères ont tendance à disparaître au profit d’un « tout et tout de suite », générant mal-être et angoisses existentielles, les « métiers de la Psy » semblent venir à point nommé pour soulager et aider les plus fragiles. Des Instituts privés forment non seulement au métier de psychanalyste mais aussi de psychogénéalogiste, de psychodramatiste analytique, d’art-thérapeute et de psychothérapeute analytique (psychopraticien). Chacun, selon sa sensibilité, peut y trouver sa voie. Détail précieux : un Institut de Psychanalyse sérieux n’exige pas de payer un forfait à l’année, laissant l’élève tout à fait libre d’arrêter ou de continuer son cursus, la psychanalyse étant avant tout une école de liberté.
- Les métiers du Développement personnel : ce créneau très porteur comprend un large panel de techniques efficaces, de plus en plus prisées par le public : notons – entre autres – les formations en kinésiologie, énnéagramme, reiki… Devenir professeur de yoga nécessite en général un cursus de 2 à 4 années, selon les centres de formation, et ne demande pas de préalable universitaire. Il est intéressant de noter que la demande va croissante. Des associations de loisirs font entrer maintenant cette discipline dans leurs grilles de programme. De leur côté, les comités d’entreprise sont souvent à la recherche de spécialistes enseignant le qi gong, le tai-chi, ces disciplines orientales qui ont l’épanouissement et l’harmonie pour objectifs.
- Les métiers du bien-être : devenir conseiller en naturopathie en intégrant des connaissances sérieuses en aromathérapie et en réflexologie, c’est l’objectif que fixent à leurs élèves de nombreuses écoles présentes sur Internet. Le shiatsu, technique japonaise de rééquilibration des énergies selon les méridiens d’acupuncture, fait aussi partie de ces professions qui, bien que venant du passé, sont promues à un bel avenir en raison de leur efficacité.
- L’agriculture biologique : créer une entreprise d’agriculture bio est aujourd’hui possible grâce à un réseau spécialisé et compétent. Le commerce équitable séduit nos contemporains et l’éthique bio ne peut plus faire marche arrière. L’avenir sera bio ou ne sera pas invoquent ces entrepreneurs dynamiques qui n’attendent que de nouveaux adhérents sensibles à une vie meilleure.
Ces propositions ne reflètent qu’une petite partie des options professionnelles réalisables en ce XXIème siècle pas si morose pour qui sait regarder du côté du positif. Ainsi d’ailleurs le coaching connaît-il un succès mérité. Pourquoi ? Parce qu’il part du principe qu’il y a de la place pour chacun sous le soleil ! Le tout étant de ne jamais baisser les bras et de stopper nos velléités à penser de façon pessimiste, ce qui n’aurait pour seul effet que d’inhiber nos belles constructions à venir…
Jean Vella
Le coaching pour réussir
Se projeter positivement dans le futur en vue de se donner les moyens d’atteindre l’objectif fixé – qu’il soit d’ordre affectif ou professionnel – représente la raison d’être de cette discipline que l’on nomme coaching. Et ça marche ! Le tout étant d’être en adéquation avec cette sage ambition. Le rôle du coach se situe dans cette perspective de recentrage sur soi qui permet de faire le bon choix : pour exemple, l’histoire de Frédéric qui vient d’échouer à sa première année de droit et veut se réinscrire en Faculté pour aborder une deuxième première année. Il fait cependant appel à un coach avant de prendre sa décision. Contre toute attente, il réalise, au travers de quelques séances de coaching, qu’il n’est visiblement pas fait pour ce cursus, étant surtout influencé par des injonctions familiales. Son véritable choix émerge du travail et du programme mis en place par son coach : il désire fondamentalement être consultant en Développement durable… Une filière économique est donc mieux adaptée. Le sens du coaching s’impose ici : le coaché apprend à se connaître, caractéristique qui entraîne une objectivation rapide de l’émergence des potentialités intrinsèques. Au même titre que le coaching professionnel fait progresser de façon spectaculaire les performances du consultant.