|
Il n’est pas si facile que ça d’affirmer, avec certitude, avoir la foi. La preuve, nos
doutes – certes constructifs – lorsqu’un obstacle ou un drame surgit dans notre existence
: Et Dieu où est-il, que fait-il ?, pensons-nous avec tristesse ou… colère… En
fait, cette réaction humaine, bien normale devant une situation apparemment injuste
ou violente, n’exclut pas une sincérité qui semble affaiblie ou devenue inexistante
devant l’incompréhensible. La foi, confiait une célèbre princesse marquée par le
destin, c’est encore ce qu’il y a de mieux quand une épreuve insupportable jaillit…
Cet espace est fait de questions/réponses qui constituent des pistes de réflexion pouvant
contribuer à une belle évolution personnelle et spirituelle...
- Foire aux questions Foi (FAQ) -
|
| L’hymne ? |
Un hymne est, à l’origine, un poème chanté en l’honneur d’une divinité. On parle ainsi, en Grèce, des hymnes d’Homère, que l’auteur antique dédie à Apollon. Dans l’Ancien Testament, on retrouve le même esprit de l’hymne dans les Psaumes : cette invitation poétique et musicale est la louange et la glorification de la bonté et la gloire divine. Le roi David la composa, selon la tradition, à la harpe. On rencontre aussi cette forme artistique de la prière dans le Taoïsme, dans le Bouddhisme, mais aussi dans l’Islam. Dans le Christianisme, les auteurs les plus connus d’hymnes (hymnologistes) furent, entre autres, saint Bernard et saint Bonaventure. |
| Les Actes des Apôtres ? |
Il s’agit du 5ème livre du Nouveau Testament, écrit en grec. Ce document historique et spirituel relate les débuts du christianisme, donnant des informations précieuses sur la première communauté de Jérusalem, les premières missions évangéliques, en particulier celles des apôtres Pierre, Jacques et Paul. Il fut rédigé vraisemblablement à la fin du Ier siècle par Luc, compagnon de Paul et auteur de l’Évangile qui porte son nom. La première partie narre les activités de l’apôtre Pierre. Quant à la seconde partie, elle reste centrée sur les voyages de l’apôtre Paul, appelé l’apôtre des païens (ou des gentils)… |
| Hosanna ? |
Hosanna est un terme grec issu d’un mot hébreu signifiant Viens don en aide. Cette formule de supplication s’adressait à la divinité mais également au roi. L’expression, employée dans les cérémonies juives, est conservée dans le Christianisme. Dans l’Évangile de Matthieu (21, 9-15), il est mentionné que le Christ est acclamé par le cri Hosanna au moment de son entrée à Jérusalem, monté sur un âne. Le peuple montre ainsi une ambivalence, associant Jésus à un roi temporel venu le délivrer, aussi bien qu’au Fils de Dieu. |
| Saint Jérôme ? |
Sophronius Eusèbe (345-420), dit saint Jérôme, est un moine considéré comme Père et docteur de l’Église. Il est l’auteur d’une version de la Bible latine appelée Vulgate en raison de sa grande diffusion. Elle fut, jusqu’au XXème siècle, l’unique version autorisée dans le catholicisme. |
| Ponce Pilate ? |
Ponce Pilate est le gouverneur romain qui eut à juger, puis à condamner Jésus. Les Évangiles relativisent son rôle. Pilate ne pense pas que le Christ mérite d’être mis à mort. D’autant que son épouse intervient en plein tribunal en lui faisant apporter le message suivant : Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste ! Car aujourd’hui j’ai été tourmentée en rêve à cause de lui. Mais voyant que le peuple était déchaîné contre Jésus et craignant une émeute, il prit de l’eau et se lava les mains en disant : Je suis innocent de ce sang. C’est votre affaire ! |
| Alléluia ? |
Cette formule liturgique signifie Louez le Seigneur. Elle est issue du Psaume 106 (verset 48) : Tout le peuple dira Amen ! Alléluia ! Elle est devenue une pièce de musique chantée, au cours de la messe catholique, juste avant la lecture de l’Évangile du jour. Outre les musiciens classiques, de nombreux artistes contemporains ont intégré cette formule dans la chanson populaire. C’est le cas notamment de Jeff Buckley, reprenant magnifiquement un morceau du chanteur folk Leonard Cohen, intitulé Hallelujah…
|
| L'âne et l'ânesse dans l'imagerie biblique ? |
L’âne est un animal au symbolisme ambivalent. Dans l’inconscient collectif, il renvoie à la bêtise (bonnet d’âne), à l’immobilisme (têtu comme un âne). Pourtant, dans l’imagerie biblique, l’âne et l’ânesse sont associés à l’humilité et à la bonté. Le quadrupède prend une place importante dans la crèche de la Nativité au côté du bœuf. Lors de la fuite en Égypte, guidé par Joseph, il sert de monture à Marie et à Jésus. C’est aussi à dos d’ânesse que juste avant sa Passion, le Christ se rend triomphalement à Jérusalem (fête célébrée le jour des Rameaux). Selon Robert-Jacques Thibaud, auteur du « Dictionnaire des religions », l’âne symbolise l’aide que Dieu apporte à ceux qui choisissent la voie de la sagesse et de l’humilité, par opposition au cheval, monture des rois et des conquérants… |
|
|
