Il n’est pas si facile que ça d’affirmer, avec certitude, avoir la foi. La preuve, nos
doutes – certes constructifs – lorsqu’un obstacle ou un drame surgit dans notre existence
: Et Dieu où est-il, que fait-il ?, pensons-nous avec tristesse ou… colère… En
fait, cette réaction humaine, bien normale devant une situation apparemment injuste
ou violente, n’exclut pas une sincérité qui semble affaiblie ou devenue inexistante
devant l’incompréhensible. La foi, confiait une célèbre princesse marquée par le
destin, c’est encore ce qu’il y a de mieux quand une épreuve insupportable jaillit…
Cet espace est fait de questions/réponses qui constituent des pistes de réflexion pouvant
contribuer à une belle évolution personnelle et spirituelle...
- Foire aux questions Foi (FAQ) - |
Il existe deux origines possibles au terme protestantisme : la première fait provenir ce terme du latin pro-testare signifiant attester, confesser, et la seconde fait référence à la protestation émise par de nombreux chrétiens qui, à la suite de Martin Luther, s’élevèrent contre les abus du clergé et l’infaillibilité du successeur romain de l’apôtre Pierre. Cette prise de position les amena, au XVIème siècle, à refuser de se soumettre à l’autorité papale. L’invention de l’imprimerie, ayant rendu la Bible accessible au plus grand nombre, a certainement favorisé une interprétation plus personnelle des Écritures Saintes. Selon les sensibilités et les régions géographiques, l’Église protestante s’est alors subdivisée en quatre branches principales : l’Église luthérienne, l’Église réformée (ou presbytérienne) inspirée par la pensée de Calvin, l’Église anglicane (ou épiscopalienne) et l’Église méthodiste. D’autres ramifications ont vu ensuite le jour : il s’agit du courant évangélique comprenant, entre autres, les Baptistes et les Pentecôtistes. Certains groupuscules issus du mouvement évangélique se sont radicalement désolidarisés de l’arbre protestant : c’est le cas, par exemple, des témoins de Jéhovah. Hormis de rares exceptions, toutes ces communautés admettent cependant les dogmes généraux du Christianisme : la Création, le Péché originel, la Rédemption, le Jugement dernier et la Profession de foi telle que le décline le texte conciliaire du Symbole des Apôtres. La pierre d’achoppement réside surtout dans le fait que les protestants refusent l’intercession des Saints et le culte catholique dédiée à la Vierge Marie. Après maints affrontements doctrinaux et politiques, ce n’est qu’en 1905, à la suite de la loi sur la séparation de l’Église et de l’État, que la liberté totale de culte a été accordée aux protestants. |
On en rêve tous au point d’en parler souvent en utilisant les affres de son corollaire inversé : l’infidélité ! Cette opposition de base et ses doutes – aussi récurrents que démoniaques – s’infiltrent partout. Aucun domaine n’y échappe car il n’y a pas que le couple, la famille, les amis, le travail, qui sont concernés. On vérifie cette épreuve humaine jusqu’en politique ! Or, la fidélité c’est avant tout comprendre que ce noble comportement repose seulement sur la nécessité de changer son regard sur autrui pour en avoir une approche différente et évolutive. |
Aujourd’hui, cette Fête chrétienne célèbre la visite des Rois mages au Messie. Puisque ce jour symbolique n’est pas férié, l’Épiphanie est fêtée le 1erdimanche du mois de janvier, sauf si celui-ci est le 1er janvier. À l’origine, l’Épiphanie, célébration païenne, était l’unique Fête chrétienne de « la manifestation du Christ dans le monde ». De nos jours, appelée aussi « Jour des Rois », elle est devenue une véritable tradition annuelle en France et en Belgique. |
L’olivier, symbole spirituel ?
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Dans les religions polythéistes ancestrales, l’olivier était déjà un symbole de fécondité, de paix, de force et d’immortalité. Il faisait partie des offrandes faites aux dieux. Dans le Judaïsme, on retrouve son côté sacré : c’est en effet un rameau d’olivier que rapporte la colombe à Noé, après que la terre ait subi le Déluge. Plus tard, le Christ passe sa dernière nuit dans le jardin de « Gethsémani », nom signifiant « Le pressoir à huile ». Quant à son Ascension vers Dieu le Père, elle se produit sur le mont des Oliviers…
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Le mot diable est issu du grec diabolos qui se traduit par Celui qui désunit, qui divise. Au-delà de sa personnalisation dans la tradition biblique qui en fait l’incarnation du mal, le diable symbolise toutes les forces qui troublent, assombrissent, affaiblissent la conscience. L’art religieux le représente ricanant dans les gargouilles des cathédrales mais aussi grimaçant dans les cryptes.
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Le terme Ismaël signifie, en hébreu, Dieu entend. Ismaël est l’ancêtre des Ismaélites arabes et témoigne, de fait, d’un socle commun entre la tradition juive et la tradition musulmane. Selon la Genèse biblique (chapitre 16), Ismaël vient au monde de par l’union entre le prophète Abraham et sa servante Hagar. Le patriarche et son épouse Sara, pensant être trop âgés pour enfanter, décident d’un commun accord qu’Hagar donne un héritier à Abraham. Mais après la naissance d’Ismaël, Sara enfante elle aussi. Ainsi un autre garçon du nom d’Isaac voit le jour. Sara exige alors qu’Abraham chasse Hagar et Ismaël dans le désert. Au terme de leur errance, un ange de Dieu leur apparaît, les dirige au bord d’un puits et annonce à Hagar que de son fils naîtrait une grande nation dont les membres seraient des fils du vent. S’étayant sur cette histoire biblique, les Bedouins, nomades et libres, se considèrent aujourd’hui encore comme les descendants d’Ismaël. Quant aux exégètes musulmans, ils tiennent Isaac et Ismaël comme étant deux prophètes d’égale importance. Des divergences existent cependant pour certains sur l’identité du fils dont Dieu exigea le sacrifice. S’agit-il d’Ismaël, l’aîné, ou d’Isaac, le fils légitime ? À noter cependant que le nom d’Ismaël n’apparaît pas de façon explicite dans le Coran, lors de cet épisode, alors que celui d’Isaac est mentionné deux fois. Ismaël meurt à l’âge de 137 ans et laisse 12 fils qui deviennent chefs de douze tribus. |
Il n’est pas si facile que ça d’affirmer, avec certitude, avoir la foi. La preuve, nos doutes - certes constructifs - lorsqu’un obstacle ou un drame surgit dans notre existence : Et Dieu où est-il, que fait-il ?, pensons-nous avec tristesse ou… colère… En fait, cette réaction humaine, bien normale devant une situation apparemment injuste ou violente, n’exclut pas une sincérité qui semble affaiblie ou devenue inexistante devant l’incompréhensible. La foi, confiait une célèbre princesse marquée par le destin, c’est encore ce qu’il y a de mieux quand l'insupportable jaillit… Il existe malgré tout des pistes de réflexion et des clés qui peuvent contribuer à la mise en place ou au retour d’une sérénité envolée… Ne serait-ce qu’en vérifiant que chaque épreuve nous a toujours fait grandir. |
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