Ézéchiel est le troisième grand prophète de l’Ancien Testament. En hébreu, son nom signifie Dieu fortifie. Le livre d’Ézéchiel est considéré par la tradition comme étant l’un des plus prophétiques de la Bible. Il est souvent mis en correspondance avec l’Apocalypse (Livre de la Révélation) du Nouveau Testament.

Son nom signifiant retiré des eaux, Moïse est un grand personnage biblique. Déposé par sa mère sur les eaux du Nil, pour échapper à la persécution contre les nouveau-nés juifs mâles, il est recueilli par la sœur de Pharaon. Personnage principal du livre biblique de « L’Exode », il libère le peuple hébreu de l’esclavage égyptien. Moïse est considéré comme le fondateur de la religion monothéiste. Pendant la fuite dans le désert, L’Éternel lui transmet, sur le mont Sinaï, « Le Décalogue » contenant dix commandements que le peuple doit respecter.

Loin de son acception utilisée par le fanatisme de certains groupuscules, le terme « charia » a en réalité pour origine la racine arabe sar, signifiant la voie qui mène à l’eau. Par extension, le musulman évoque la voie qui mène à la source de la vie. Lors d’une émission « Islam » consacrée au vocabulaire coranique, diffusée sur France 2, le sociologue Omero Marongiu-Perria a parlé de véritable confusion sémantique ambiante, véhiculée par les médias, entre la notion de voie spirituelle et de voie normative. Quant à l’islamologue Rachid Benzine, auteur de l’ouvrage « Le Coran expliqué aux jeunes », il précise que le terme « charia » n’apparaît qu’une fois dans le Coran et dans un contexte historique très précis.

Forgé à partir du mot grec gnôsis signifiant connaissance, le gnosticisme est un courant de pensée ésotérique qui s’est développé au sein du christianisme. Pour le gnostique, la connaissance conduit à l’illumination intérieure qui amène l’âme, parcelle divine, à se libérer de la matière pour rejoindre Dieu, origine de toute existence. La doctrine gnostique, longtemps jugée hérétique car non conforme aux dogmes de l’institution ecclésiale, s’est transmise au sein de communautés secrètes. Ce n’est qu’en décembre 1945 qu’elle refait surface après la découverte, dans une jarre de Nag Hammadi en Haute Égypte, de plus de 40 écrits apocryphes, dont un éventuel cinquième évangile : l’Évangile de Thomas. Parmi les gnostiques des premiers siècles, citons quelques exégètes comme Basilide, Valentin, Clément d’Alexandrie et Origène. À noter que le gnosticisme a influencé la doctrine cathare qui prônait la notion orientale de la réincarnation, rejetée par le catholicisme.

Le terme Bodhisattva signifie Celui qui est éveillé. On l’emploie dans le bouddhisme pour désigner un être ayant atteint la réalisation suprême (l’état de bouddha) mais qui y renonce, s’incarnant de nouveau dans un corps physique pour venir en aide à l’Humanité. Dans l’iconographie, le Bodhisattva est souvent représenté tenant une fleur de lotus à la main droite.

Le Thangka est une peinture sacrée du bouddhisme tibétain. Des artistes initiés en transmettent la géométrie depuis des siècles. Ces images personnifient des concepts spirituels et l’expression esthétique y est indissociable d’une approche mystique. Le bouddhisme Vajarayana possède un véritable panthéon de divinités que l’on retrouve peintes ou parfois brodées sur des supports en soie. Les prêtres tibétains conseillent aux personnes confrontées à des difficultés de tous ordres de faire fabriquer un Thangka de manière à invoquer une protection divine.