Sigmund Freud, médecin et inventeur de la psychanalyse, était avant tout un homme libre qui fuyait la pensée unique. Très ouvert, il avait pour habitude de dire à ses confrères qu’il leur donnait un rail mais que ceux-ci pouvaient l’emprunter et le faire évoluer à leur guise. La psy dans Signes & sens reprend cette notion de liberté individuelle. Il n’y a aucun sectarisme. L’essentiel est que le lecteur puisse trouver des réponses à ses angoisses existentielles, à ses doutes, à ses questions quotidiennes. Qu’il s’agisse de psychanalyse, de psychologie, de psychothérapie, le contenu des articles a pour objectif l’équilibre de l’être humain. La psy dans Signes & sens magazine, c’est regarder du côté de la vie.
- Foire aux questions Psycho (FAQ) -
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Une abréaction survient en général à l’issue d’une interprétation psychanalytique. Il s’agit d’une libération d’affect lié à un souvenir inconscient jusque-là refoulé. Elle se manifeste dans la cure par une parole spontanée et libératrice de l’analysant en lien direct avec l’interprétation. |
La différence entre Freud et Lacan ?
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On peut dire que Sigmund Freud et Jacques Lacan sont deux maîtres incontestés et incontestables de la psychanalyse. Le premier en est l’inventeur, le deuxième un continuateur. Si Freud postulait, Lacan – à partir des découvertes du maître – a insisté sur l’importance du langage (conscient) et du discours (inconscient). La psychanalyse n’étant en rien dogmatique, seul l’analysant peut témoigner de la validité de son analyse, qu’elle soit de sensibilité freudienne ou lacanienne. |
L'interprétation en psychanalyse ?
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L’interprétation se situe à la fin de la séance psychanalytique. L’analyste intervient afin de faire surgir un sens nouveau quant au discours de l’analysant. Il permet ainsi une abréaction de celui-ci, soit une libération d’affect. Toute séance donne lieu à une interprétation, ce qui demande de la part de l’analyste une solide connaissance des mécanismes de l’inconscient. |
Sigmund Freud, le père de la psychanalyse, est le premier à s’être intéressé scientifiquement à la vie onirique. Il en a déduit que nous avons une vie inconsciente et fantasmatique, celle-ci obéissant à des lois qui ne sont pas dues au hasard. Puis il a étendu cette constatation à nos actes manqués et autres lapsus linguae et lapsus calami. Tout l’art de la psychanalyse consiste à interpréter les manifestions de l’inconscient de manière à ce que le sujet soit de plus en plus en lien avec lui-même. |
La « scansion » est l’aboutissement d’une séance de psychanalyse, selon la méthode lacanienne. Il s’agit de souligner une production verbale, un mot, qui fait écho dans l’histoire du sujet tout en possédant la caractéristique de posséder plusieurs sens (homonymie). Interprété par le psychanalyste selon une méthodologie précise, il renvoie l’analysant à son désir propre. |
Le « surmoi » est une instance inconsciente postulée par Sigmund Freud en 1920. Il exerce une fonction de censeur et de gendarme au sein de l’appareil psychique. Trop rigide, il peut inhiber le ça (principe de plaisir inné), trop laxiste il peut être source de débordements dommageables pour le moi. L’objectif d’une psychanalyse consiste donc, entre autres, à harmoniser ça et surmoi de manière à ce que le sujet (le moi) ne soit plus fragilisé par leur lutte incessante. |
Le terme psychose est employé pour la première fois en 1845 par un médecin autrichien, le baron Ernst Von Feuchtersleben. Du grec psyche (esprit) et osis (condition maladive), la psychose est un trouble psychique nécessitant l’intervention d’un médecin psychiatre. Le sujet atteint par ce trouble n’est plus en contact avec la réalité, contrairement au sujet névrosé. |
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