Sigmund Freud, médecin et inventeur de la psychanalyse, était avant tout un homme libre qui fuyait la pensée unique. Très ouvert, il avait pour habitude de dire à ses confrères qu’il leur donnait un rail mais que ceux-ci pouvaient l’emprunter et le faire évoluer à leur guise. La psy dans Signes & sens reprend cette notion de liberté individuelle. Il n’y a aucun sectarisme. L’essentiel est que le lecteur puisse trouver des réponses à ses angoisses existentielles, à ses doutes, à ses questions quotidiennes. Qu’il s’agisse de psychanalyse, de psychologie, de psychothérapie, le contenu des articles a pour objectif l’équilibre de l’être humain. La psy dans Signes & sens magazine, c’est regarder du côté de la vie.
- Foire aux questions Psycho (FAQ) -
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Entretenir ses anciennes relations et saisir les occasions qui se présentent d’élargir le cercle de ses amis, au travail ou dans son voisinage, est important pour soi et pour les autres car les gens ont besoin d’appartenir à un ensemble plus grand, de sentir qu’on se soucie d’eux et qu’ils peuvent s’occuper d’autrui. |
Le lâcher-prise, s'il est noble en son principe, peut abriter une tendance à flirter avec les voies faciles. L'humain a un goût immodéré pour le plaisir et il ne s'en prive pas... sauf dans des cas bien précis et tortueux. Prenons l'exemple d'une femme en recherche d'emploi. Elle n'arrive pas à débloquer ses résistances. Barrée de son désir à occuper un poste à sa convenance, elle va aller d'échec en échec. Que signifie cette impossibilité à conquérir et à obtenir ce pour quoi elle est faite ?
Une croyance en une forme de rivalité peut intervenir insidieusement mais, comme l'explique pertinemment Jacques Arènes1 et Nathalie Sarthon-Lajus2, « la dimension dramatique d'une destinée tient à la possibilité de s'égarer sur des chemins qui ne nous correspondent pas... ». Se laisser porter par le courant de la vie a ses limites. L'étayage reste l'ennemi numéro 1 pour tout individu. Notre intégration dépend de la certitude acquise que personne ne peut nous donner la clef. Faisons de cette vérité une certitude. Ça marche !
*Psychanalyste 1 et philosophe 2, auteurs de « La défaite de la volonté », Éditions du Seuil, 2005. |
Oppression et répression continueront tant que l'Homme ne s'inscrira pas davantage dans la prévention. Certes, beaucoup d'efforts ont été faits. Certains continuent à se battre pacifiquement pour que les choses changent. En toute humanité. Et si des publicités, comme Benetton, ont peu à peu laissé tomber leur côté provocateur et maladroitement racoleur, il n'en demeure pas moins qu'elles ont contribué à interpeller les mass media. Notamment dans l'absolue nécessité d'agir quand il est question de défendre les abus de pouvoir et autres débordements démoniaques. Ceci dit, « charité bien ordonnée commence par soi-même ». Alors, osons nous libérer de nos fardeaux inutiles pour commencer à s'autoriser le bonheur… |
Depuis bien trois décennies, il est une idée reçue : la réussite passera par les diplômes ! On connaît tous le fameux « Passe ton bac d’abord »… Aujourd’hui, les bacheliers, les hyper diplômés foisonnent et le chômage grandit proportionnellement ! On entend de moins en moins parler de vocation. C’est comme si travailler nécessitait un préalable : le parcours du combattant. On a fini par en oublier la notion de désir. Et si on revoyait notre copie ?
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Victime : voici un mot bien ambivalent… La psychanalyse de démontrer qu’il existe quelques « bénéfices » inconscients à occuper cette place, pourtant peu envieuse car elle a un coût souvent élevée. Pour éviter d’être masochiste et donc sadique ( ! ), il s’avère indispensable de se faire enfin du bien… en commençant par des réflexes simples. |
Oser le premier rendez-vous ?
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Lorsque ça ne tourne pas rond et après avoir tenté de s’en sortir seul, il arrive que cela ne suffise pas. Le seul fait de décrocher son téléphone pour demander de l’aide suffit alors à calmer une angoisse récurrente. Simplement parce que le mal-être vient de se dire et qu’il devient, de facto, moins lourd à porter. Oser un premier rendez-vous chez un spécialiste de l’écoute convoque certes l’inconnu mais ouvre une voie salvatrice. Quand bien même s’agirait-il d’une unique séance sans lendemain… |
« L’homme au loup » est le titre donné par Sigmund Freud au récit d’une cure psychanalytique publié en 1909 dans son ouvrage « Cinq psychanalyses ». À partir de ce cas, le Père de la psychanalyse met l’accent, entre autres, sur l’importance de ce qu’il nomme La scène primitive. Il s’agit du coït parental que l’inconscient de l’enfant a vu, entendu ou fantasmé. Qu’elle soit réelle ou imaginée, cette scène a la particularité d’être vécue par l’inconscient comme un acte violent de la part du père sur la mère. Sigmund Freud parle de réalité psychique dans la mesure où une fixation à cet épisode peut avoir un impact névrotique chez le sujet. C’est en analysant les composantes du rêve suivant de Sergueï Constantinovitch Pankejeff que Freud développe sa théorie concernant la scène primitive et l’angoisse s’y référant : J’ai rêvé qu’il faisait nuit et que j’étais couché dans mon lit. Tout à coup la fenêtre s’ouvre d’elle-même, et à ma grande terreur je vois que sur le noyer en face de la fenêtre, plusieurs loups blancs sont assis. Les loups étaient tout blancs et ressemblaient plutôt à des renards ou à des chiens de berger, car ils avaient de grandes queues comme des renards, et leurs oreilles étaient dressées comme chez les chiens quand ceux-ci sont attentifs à quelque chose. En proie à une grande terreur, évidemment celle d’être dévoré par les loups, je criai et m’éveillai… |
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