Sigmund Freud, médecin et inventeur de la psychanalyse, était avant tout un homme libre qui fuyait la pensée unique. Très ouvert, il avait pour habitude de dire à ses confrères qu’il leur donnait un rail mais que ceux-ci pouvaient l’emprunter et le faire évoluer à leur guise. La psy dans Signes & sens reprend cette notion de liberté individuelle. Il n’y a aucun sectarisme. L’essentiel est que le lecteur puisse trouver des réponses à ses angoisses existentielles, à ses doutes, à ses questions quotidiennes. Qu’il s’agisse de psychanalyse, de psychologie, de psychothérapie, le contenu des articles a pour objectif l’équilibre de l’être humain. La psy dans Signes & sens magazine, c’est regarder du côté de la vie.
- Foire aux questions Psycho (FAQ) -
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L’entretien préliminaire en psychanalyse ?
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L’entretien préliminaire constitue la première rencontre avec un psychanalyste de son choix. Elle est essentielle dans la mesure où elle confirme ou infirme si la méthode convient au patient, au vu de son anamnèse, de ses symptômes et de l’acceptation de la Règle fondamentale. Cette règle consiste à demander à l’analysant de parler sans se censurer (règle freudienne dite des associations libres), à intégrer que tout rendez-vous manqué est dû (règle de l’acte manqué) et à s’acquitter en espèces en début de séance (principe de l’influence correctrice du paiement (règle freudienne de 1913), l’argent étant mis au service du principe de réalité). |
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Forgé à partir de l’allemand Über-Ich, le surmoi désigne une instance psychique inconsciente formée à partir des injonctions parentales et sociétales. Elle fonctionne tel un arbitre et un censeur, venant s’opposer aux pulsions de plaisir débridées du ça. Lorsque le conflit inconscient entre le surmoi et le ça est trop violent, c’est le conscient, ou le moi, qui en fait les frais sous forme de névrose ou de somatisation. La cure psychanalytique consiste alors – entre autres – à assouplir le surmoi, afin qu’il soit en adéquation avec le véritable désir de l’analysant, tout en respectant le principe de réalité lié à l’altérité. |
Le dénouement d’une psychanalyse ?
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Le psychanalyste Gérard Pommier a consacré un ouvrage entier (« Le dénouement d’une analyse ») à ce moment singulier de la cure psychanalytique où l’analysant devient l’analysé. La dernière séance objective des deux côtés de la relation que l’analyse est arrivée à son terme, c’est-à-dire que le principe de guérison est désormais à l’œuvre et ne nécessite plus de prise de rendez-vous ultérieur. La personne analysée est désormais capable de traverser son existence sans être invalidée par ses conflits inconscients, évoluant dans la vie selon son véritable désir. |
L’interprétation des rêves ?
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« L’interprétation des rêves » est le titre d’un ouvrage publié par Sigmund Freud en 1900. Son contenu contribua à faire connaître la psychanalyse. Pour Freud, le rêve, loin d’être anodin, possède un sens qui peut être décrypté et interprété, selon une méthodologie spécifique. Par ailleurs, il est la preuve irréfutable qu’il existe une vie inconsciente indépendante de l’état de veille. Utilisant la méthode dite des associations libres, Sigmund Freud se livre au fil des pages à l’exégèse de ses propres rêves comme Le rêve de l’injection faite à Irma, Le rêve du Conte de Thun, ou encore Le rêve dit du W.C. de campagne… |
René Zazzo (1910-1995) est un psychologue français, proche d’Henri Wallon, qui fonde en 1945 les premiers services de psychologie scolaire. Plutôt que de se limiter à dépister les enfants déficients, Zazzo s’intéresse plus particulièrement à la prévention. Il s’attache également à trouver des réponses aux problèmes des élèves en grande difficulté. Ses principaux travaux ont pour objet la gémellité, l’imitation précoce et la reconnaissance de soi. |
« Trois essais sur la théorie sexuelle » ?
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Publié en 1905 par Sigmund Freud, « Trois essais sur la théorie sexuelle » fit l’effet d’une véritable bombe. L’idée que l’enfant soit animé, dès son plus jeune âge, par une pulsion dite psychosexuelle fit en effet scandale. La théorie freudienne, mal comprise, choque les tenants d’une sexualité purement physiologique n’intervenant qu’au moment de la puberté. Le père de la psychanalyse élabore dans cet ouvrage la notion de pulsion libidinale initiée par la recherche de plaisir, s’étayant sur deux fonctions physiologiques d’auto conservation : l’oralité (boire/manger) et l’analité (déféquer). Pour lui, la mise en place d’une vie fantasmatique inconsciente et confusionnelle commence dès les premiers stades du développement de l’être humain. La cure psychanalytique, lorsqu’elle est nécessaire, consiste à revisiter cette période afin de différencier peu à peu le principe de plaisir du principe de réalité. |
La clé des relations heureuses ?
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Si on peut en avoir assez de découvrir à bien des pages de nombreux magazines des recettes alléchantes pour réussir sa vie, il n’en demeure pas moins que l’être humain, rencontrant de réels problèmes au fil de son existence, reste toujours à l’affût de solutions adaptées. Il faut dire aussi que la société d’aujourd’hui est une véritable ère de la communication qui véhicule ses codes. Logique qu’on ait envie de les connaître et de les comprendre. D’autant que bien communiquer est la seule clé des relations heureuses. Comment ? En accueillant la parole de l’interlocuteur tel un césame, c’est-à-dire une chance de plus… |
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