Numérologie et spiritualité ?
> Il existe bel et bien une parenté linguistique entre les mots latins « numerus » qui se traduit par « nombre », « numen » signifiant « divinité » et « nummus » qui veut dire « monnaie ». La numérologie, quant à elle, privilégie l’aspect numineux du nombre, c’est-à-dire le côté qualitatif plutôt que quantitatif, lui restituant ainsi sa dimension spirituelle. Dans son ouvrage « Les nombres et leurs fondements spirituels », le mathématicien et enseignant Ernst Bindel, disciple de l’anthroposophe et spiritualiste Rudolf Steiner, écrit : À partir d’une connaissance de ce qui fut jadis, le désir peut croître de participer à nouveau à la vision primordiale des temps anciens, sans toutefois perdre la clarté, laborieusement acquise, de l’attitude de conscience des temps actuels. Là se situe l’approche originale puisqu’originelle de la numérologie. Selon cette perspective, tout dans le cosmos est vibration. Y compris les nombres et les lettres. Le mathématicien Pythagore avait déjà eu cette intuition, concluant que l’être vivant ne relève en rien du hasard. Ainsi, pour les numérologues, le nombre constitue un continuum d’énergie positive et négative. Abordé par son caractère qualitatif, il ouvre à une connaissance à la fois psychologique, philosophique, spirituelle. Par cet axe, cette discipline appartient aux grandes traditions orales dont la transmission permet une voie d’accès à une meilleure compréhension de soi et de ce qui nous entoure.