Le cas Angélique Cottin ?
> Dans son village de Bovigny, dans l’Orne, Angélique Cottin a 14 ans lorsque, le soir du 15 janvier 1846, alors qu’elle tisse des gants de filet de soie, un guéridon en chêne brut se déplace tout à coup de lui-même, devant trois témoins… Par la suite, chaque fois qu’elle se met au travail, des déplacements inexplicables d’objets ont lieu. Un mois plus tard, Angélique est conduite à Paris pour y être examinée par plusieurs savants. Le 17 février, Arago, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, est témoin du phénomène. Une commission est nommée, chargée de comprendre une manifestation qui, selon les scientifiques de l’époque, relève peut-être d’une présence d’ondes électriques indéterminées. Devant les nombreux instruments installés par les savants – Arago, Becquerel, Geoffroy Saint-Hilaire, Babinet, Rayer et Pariset –, Angélique est impressionnée et les prodiges s’estompent peu à peu jusqu’à devenir presque insignifiants. Jusqu’à ce jour, aucune explication rationnelle n’a été trouvée et le mystère reste entier…