> Initié en 1848 par les sœurs Fox à New York, le spiritisme s’est surtout développé grâce aux travaux et publications d’Allan Kardec, instituteur lyonnais, qui le définit en 1857 comme relevant d’une « philosophie spiritualiste ». La notion de médium en tant qu’intermédiaire entre le monde des esprits et le monde matériel y est prédominante. Selon la doctrine spirite, l’au-delà est le milieu naturel de l’esprit qui doit cependant s’incarner et se réincarner en fonction de son évolution. L’énergie originelle est nommée périsprit et est utilisée par l’esprit d’un défunt pour se manifester en présence du médium. L’objectif de cette communication se décline selon deux aspects : obtenir des informations de la part d’êtres spirituels sur la vie éternelle et en déduire un enseignement pratique conduisant vers le bonheur. Mais il arrive également que des esprits peu évolués sollicitent l’aide des êtres incarnés pour avancer. Après une perte de vitesse dans les années 1930, le mouvement spirite ressurgit à partir de 1980 et semble être très bien implanté au Brésil. En France, le père François Brune, chercheur et prêtre, s’intéresse de près à la doctrine spirite en lien avec la foi catholique. Il a publié sur le sujet un ouvrage intitulé « Les morts nous parlent ». Le plus scandaleux, écrit-il, est le silence, le dédain, voire la censure exercée par la Science et l’Église à l’égard de la découverte sans conteste la plus extraordinaire de notre temps : l’après-vie existe et nous pouvons communiquer avec ceux que nous appelons morts…
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