> Bien que le terme « réincarnation » ne soit pas mentionné dans les Écritures, certains épisodes semblent rendre implicite cette croyance pour les gens de cette époque. Ainsi le spiritualiste bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov fait allusion aux réponses des disciples de Jésus à sa question : « Qui dit-on que je suis ? ». « Les uns disent que tu es Jean-Baptiste, les autres Elie, les autres Jérémie ». Comment peut-on dire que quelqu’un est tel ou tel qui est déjà mort depuis longtemps, précise Aïvanhov, si on ne sous-entend pas l’idée de réincarnation ? À l’appui de leur hypothèse, les tenants de la doctrine de la transmigration des âmes citent également le passage concernant un aveugle de naissance au sujet duquel il est demandé : « Rabbi, qui a péché, cet homme ou ses parents pour qu’il soit né aveugle ? ». Or, comment un fœtus pourrait-il pécher dans le ventre de sa mère ? Un autre argument est avancé lorsque Jésus explique : « Il est vrai qu’Elie doit venir et rétablir toute chose, mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu et qu’ils l’ont traité comme ils l’ont voulu ». Et le texte d’ajouter : « Les disciples comprirent qu’il parlait de Jean-Baptiste ». Si aucune certitude n’est de mise en matière de croyance, les Évangiles permettent cependant d’envisager que la théorie de la réincarnation était déjà connue au Moyen Orient, il y a plus de 2000 ans…