Parmi les myriades de scintillements de la voûte céleste dont seule l’obscurité peut révéler le mystère et la beauté, l’une d’entre elles nous adresse, à coup sûr, un message lumineux. Qui ne garde pas au plus profond de soi le souvenir de la magie éprouvée lors d’une de ces nuits d’été étoilées, passée au beau milieu de la nature, dans le silence d’une forêt ou bercée par le doux flux d’une rivière ? Les artistes ont tenté de décrire cette expérience, tel Van Gogh et sa « Nuit étoilée », témoignant d’une expérience supra-terrestre, quasi transcendante... L’astrologie est certainement née de cet émerveillement et n’a pu s’empêcher d’y associer des Dieux comme Mercure, chantre de la communication et de l’intelligence. La tradition ésotérique véhicule que les rois mages, eux-mêmes fins spécialistes de la divination, savaient que le Christ s’incarnerait durant l’ère des Poissons. Ils ne pouvaient, de fait, que passer la nuit à la belle Étoile, celle du Berger. Le mythe se mélange donc au réel et c’est tant mieux lorsque cette alchimie fait naître la confiance et l’espérance. Les voyants se situent dans ce registre, conscients que chacun de nous est né sous une bonne étoile, malgré les inévitables vicissitudes existentielles. Beaucoup de ces professionnels assurent d’ailleurs que, quelque part dans le ciel, un ange gardien veille sur notre sommeil et qu’il peut nous aider à réaliser nos rêves les plus authentiques ! De quoi, décidément, dormir paisiblement à la belle étoile !
