Le cannabis ?
Et après...

	©iStock

Aucun psychanalyste ne peut adhérer raisonnablement à la consommation de cannabis. Pour cette profession, effectivement, il s’agit d’un étayage qui enfonce un peu plus l’inconscient dans le Principe de plaisir, faisant quitter progressivement le sens évolutif des réalités. Le corps médical, lui, apparaît peu partagé devant l’usage du chanvre indien aux propriétés psychotropes car, majoritairement, il souligne les dégâts psychiques et organiques liés à l’utilisation « régulière » de cette drogue pas si douce que ça : affections respiratoires, cancers de la sphère ORL, stérilité, prématurité, troubles de l’humeur, de la mémoire… Entre autres. Du côté de la classe politique, en tendant une oreille attentive aux élus favorables à la dépénalisation du cannabis, il est aisé de se rendre compte que la plupart de leurs arguments sont électoralistes et démagogiques ! Quoi qu’il en soit, la dépénalisation pose surtout un problème de taille en terme d’immaturité chez le jeune consommateur : une étude réalisée sur 250 élèves de quatrième, troisième et seconde d’un lycée en région PACA a révélé que 79 % d’entre eux imaginaient que le cannabis en vente libre dépénaliserait le conducteur sous l’emprise de cette substance en cas d’accident routier ! Ce sondage qui fait frémir devrait inciter, en premier lieu, à informer largement la génération précoce sur les conséquences – potentielles ou pas – dramatiques de la conduite en état d’ivresse cannabique… Une campagne médiatique à confier aux compagnies d’assurance ?